de neîge d’une % 1- de largeur que l’on travers
en se dirigeant du côté de l’Ouest jusque
l’endroit où elle s’abaisse tout d’un coup auNori
où elle aboutit à un glacier. Le plus souvent
cette neige est couverte d’une multitude inno®,
brable d’insectes que les vents y amènent, Après
avoir franèhi cette plaine, on gravit une pente
toute couverte de pierres (Steingeriesel) qui n’est!
nullement dangereuse, quoique d’un aspect nui
peu effrayant* Arrivé au haut des rochers oa
continue sa route du côté de l’Est sans rencontrer
de difficulté jusques tout haut de la montagne,
Au Nord, on découvre le cours du Rhin jusqu'au
lac de Constance, ce lac lui même et ses superbe
rives, le à plaines de la Souabe jusqu’à Ulm, lei
montagnes du même cercle au milieu desquelles'
otkdistingue le lac de Bouçhau, Du Nofd à l’Ouest!
on voit les montagnes de l’’Appenzell et du Tockê
bourg , le lac de Wallenstadt et celui dé Zutià,
depuis Pfeffikon jusques près de Zurich, le mont
Albis et quelques parties du gfura, A l’Est le
spectateur appefçoit tout le Wallgau ou Ford*
berg ; à ses pieds la valléede Montafun, k
montagnes du Tyrot et VAdlerberg sur la droits
duquel on voit s’élever la sommité du Fermai
enveloppée dans des glaces éternelles d’une teints
noirâtre, et s’étendre leSalvretta et toute la chaîne
fies hautes Alpes qui jusqu’au Crispait forme une
enceinte hérissée de pics et de glaciers et cou*
verte fie champs de neige. A l’Ouest, leS
innonfbrables montagnes? des Cantons à'Ury, ^
Glaris, de ia Ligue supérieure et du pays de Saïgas
Ipour redescendre, on passe à côté da Lunersêe,
fetit lac que l’on apperçoit à une grande prof
o n d e u r au-dessous de soi. Il est environné de
fochers élevés qui ne laissent qu’une seule ouv
e r tu re , fort étroite du côté du Nord; c’est là
f e u e s’écoule le lac par un ruisseau qui va se jeter
[dans 1 Lit. Lorsque les vents impétueux dû Norcf
¡viennent à souffler sur le lac , vdu côté même de
l’ouverture, ils y excitent, sur-tout au corn-
Itnencement de l’hiver, d’épouvantables vagues,
[dont on entend les mugissemens à 3 1* de distance*
[Près du lac on trouve un chemin pour descendre
HBloudentz, et de-là en suivant les bords de Vili
IiFeldkirch, et dans le Rhinthal au-delà du. Rhin,
lOn peut aussi depuis Bloudentz se rendre en
Xîurol par ie'Klosterthal et par le mont Avlebevg,
■Les voyageurs qui depuis le Lunersêe veulent
Iretourner dans le Prettigau , peuvent à cet effet v
^traverser l’Alpe de Cavai et descendre au hameau \
■solitaire de Tschouders, et de-là à Pousserein et à
WTschiers, ou bien à Sèeyois. Les personnes sujettes
■aux vertiges feront fort bien de prendre ce
ichemin-là pour gravir la cime du Scassa, quoi-
Iqu’il soit de 3 1, plus long que le premier.
Chemins. Quatre chemins différens mènent du
Prettigau par le mont Rhèticon dans la vallée de
wMontafun; une de ces routes passe par le portail
|de Drusus,' et une autre par le portail des Suisses
ËiSchweizerthor) ; c’est ainii qu’on appelle deux
passages resserrés entre de hautes montagnes*
Pour le chemin qui mène au travers des Alpes