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 aux  pétales  recroquevillés  et  aux  anthères  orange'eSj $,  
 trouve entre  les Bains et V a i e n t z ,   à droite et  à gauche  
 du  chemin  à  l’ombre des  arbres  de  la  forêt,  et  fleurîtes  
 Juillet  et  Août.  Aconitum  Ijçoctonum,  entre  le petit 
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 pont  et  l’escalier des rochers.  Acer p la ta n o id e sÇ y^ ^   
 platane),  en  abondance  sur  les  bords  de  la  gorge  de h  
 T am i n .   Daphne  cneorum (Bois-gentil odorant,  plante  
 rare  et  fort jolie),  en quantité dans  les  foréts]et dans les  
 bosquets.  Hypoçhaeris maculata.  Hedysarum obscurum,  
 Vicia  sylvatica.  Arabis  bellidij'olia.  Rubus  saxatilis,  
 Anthericùm serotinum.  Allium paniculatum. Evonyrtm  
 latifolius   Jacq.  Phyteuma  ovata Willd.  Veronica  urtir  
 Caefolia.  Achillea  macropkylla.  Buphthalmum  saiiü•  
 fo lium .  Juncus  niveus.  /Aquilegia  alpina.  Galeopsh  
 grandifiora  Sut .,  entre  les  Bains  et  le  Couvent.  Le  
 Linnaea  borealis,  plante  aussi  élégante  que  rare,  croit  
 en tre   V a l è n t z   et  V e t t i s ,  ainsi  que  le  Coronilk  
 minima  et 1 eSerapias  rnbra. Pinus cembra  (le Pinierdes  
 Alpes ,  ou Arolier)  se  trouve dans  la vallée de Kàlfeus,  
 Faits  géologiques.  Dans  toute  la  vallée  de  la  
 Tamin  soit  de  Pfeffers,  régnent  des  schistes argile  
 u x   noirs,  les   schistes  calcaires,  et  la pieTrd  
 calcaire noire  remplie de  veines  et  de  noeuds de  
 quartz  et  de  spath  calcaire.  Les  couches  cal-  
 caires  et  schisteuses  alternent  entre  elles ;  elles  
 sont  fortement  inclinées  ru  Sud  et  courent dfl  
 Nord-Est au Sud-Ouest.  C’est précisément dans  
 cette direction qu’est située la vallée  de la Taniw  
 jusqu’au  Kmkelsberg;  elle  a  5*6  1.  de  longueur  
 et  ce  n’est que près  de Vettis  que  la Tcimin,ff[  
 vient  du  côté  du  Nord,  y   entre.  Sur  la  rive  
 orientale de la Tamm on ne voit que peu oupoinl 
 L   schistes ;  il  n’y  a  plus  que  de  la  pierre  caliaire  
 qui  bientôt  cesse  d’être  noire;  celle  des 
 hauteurs du Galanda est  d’un  jaune  grisâtre.  Au 
 Entraire  les  schistes  noirs  dominent  sur  la  rive 
 Iptentr ionale  et  s’élèvent  en  alternant  avec les 
 lo u ch e s  calcaires,  jusques sur les hautes sommités 
 de  l’Alpe  de  Va lent z  et  des  Cimes' grises.  Ces 
 montagnes  sont  très-remarquables  et  méritent 
 des  recherches  plus  approfondies  que  celles que 
 j’ai  été  à  portée  d’y   consacrer.*  La  sommité 
 orientale  de  l’Alpe  de  Vclients:  s’est  écroulée  et 
 ses énormes débris couvrent toute la contrée bien * 
 loin  à  la  ronde.  On pourroit s élever  par-deisus  
 tes débris,  jusqu’à  l’escarpement de la montagne  
 lequel offre  un  déchirement vertical;  il  est  très-  
 probable  qu’on  y   trouveroït  l’occasion  de  faire  
 des observations  fort  importantes  sur les  transitions  
 des  couches:  On rencontre parmi ces débris  
 de  schistes  noirs,  des  fragmehs  de  grains  de  
 Quartz,  les  uns  et  les  autres  sans  mélange,  et  
 d’autres  morceaux  dafts  lesquels  le  -schiste  se  
 trouve mêlé  selon diverses  proportions  avec  les  
 grains de quartz  *).  Non loin de  cet éboulement,  
 savoir  sur  le  sentier  qui  mène  aux  chalets .de  
 l ’Alpe de Valentz,  on voit à découvert le  rocher  
 dans  lequel  le  schiste  noir  alterne  avec  des  
 louches de pierre calcaire fauve, dont l’épaisseur  
 Ist de  ou % p.  Autour des  chalets  on  trouve  
 quantité  de  débris  de  la  pierre  composée  de  
 pchiste  et  de  quartz  en  grains,  de  même  que 
 y   Cette espèce  de  roche  offre  un  passage  au  grès  gris  
 (Grauwalte J.  E.