
 
        
         
		échauffer et à incommoder considérablementbk  
 despersonnes délicates à  qui les bains pourroient  
 être  très-utiles  dans  d’autres  circonstances.  Ou  
 se baigne seul,  ou en société : mais dans ce dernier  
 cas  les  sexes  ne  sont  point  mêlés  comme  aux  
 Bains  de Leuk.  Les malades vont au bain  le matin  
 ét  l’après-midi;  ils  y   restent  2,  7  et  jusqu’à io  
 lieir es lorsqu’ils veulent se procurer une éruption  
 extérieure.  Tous  les  Samedis  on  voit  accourir  
 à Pfeffers  une  multitude de  gens  des  campagnes  
 de toutes  les contrées voisines et sur-tout du pays  
 des  Grisons:  ils  restent  dans  les  bains  jusqu’au  
 Lundi matin  pour provoquer la  sueur,  et  ils s’y  
 font  ventouser.  Le  tems  des  cures  commence  
 au ‘milieu  de  Juin  et  finit  au  commencement de  
 Septembre.  L’Abbaye de Pfeffers  à  laquelle ces  
 Bains  appartiennent,  y   entretient un médecinet  
 un  chirurgien pendant  toute  la  saison  où les malades  
 y  séjournent,  et fait diriger tous  les détail?  
 de  i’économiè  par  un  Intendant  (.Amtmann)  *j| 
 ’O  Si  l’on  établissoit  des  chemins  meilleurs  et  plus commodes, 
   ce qui auroit  lieu, sans  entraîner de bien grands  
 frais  (on  pourroit  même  pratiquer depuis Ragqtzw  
 route  pour  les  petits  chars),  et  si  l'économie  intérieure  
 des  Bains  depuis  la  table d’hôte jusqu'aux chambres  
 où«l’on  se'baigne,  étoit  dirigée  avec  les  soins d  
 l’intelligence  convenables  pour  la  satisfaction  et  »  
 commodité  des  malades,  l’Abbaye  pourroit  toujours  
 compter qu’un  grand  nombre  de  personnes  r i c h e s «   
 l’intérieur  et  des  pays  étrangers  viendroient  y  chercher  
 tous  les  ans  le  rétablissement  de  leur  s a n t é ,   et  
 elle  augmentèroit  ainsi  considérablement  les  revend  
 qli’ellé  en  retire.  Le  meilleur moyen d’assurer àc® 
 K ,  Stations  agréables.  L'unique  tfmnseent  
 que  la  maison  des  Bains  offre  aux  hôtes  
 Inciate  à  se  promener  (jOllSa.^^  X  dans  les  lon# gues 1 a• lMl éesJ 
 tg q u ’il  fait  mauvais  tems.  L’unique  billard  
 l ’on y trouvât ayant  été dépouillé du  drap dont  
 il étoit  cou vert  par  des  soldats  françôis  qui  s’en  
 frent des habits,  est devenu inutile  *).  Devant  
 le grand bâtiment  il y  a  une  terrashfe  sur laquelle  
 on peut  faire  50  à  60 pas de plain  pied ;  par-tout  
 ailleurs les chemins  vont  toujours  en  pente,  et  
 tn t  des plus mauvais et excessivement mal entretenus. 
   Cependant  il  sefroit  aisé  de  pratiquer  de  
 bonnes  routes  et  de  former  d’agréables  promenades, 
   la  montagne  étant  composée  d’ardoises  
 fragiles. —  Les lieux de repos  les plus agréables  
 |aue  l’on  trouve  près  des  bâtimens  sont:  1)  Le  
 Kantzlein  (la  petite  tribune).  2)  Un  peu  plus  
 haut le magasin de l’Italien qui vend des marchandises  
 de modes  aux  Bains.  3)  A  8 minutes  déjà, 
   du  côté  droit  le  lieu  connu  sous  le  nom  de  
 ¡Solitude,  4)  Au-delà  du  pont  de  la  Tamin  dans  
 fnne voûte formée par les  rochers dont  on  se  sert  
 ïpour remplir les bouteilles  d’eaux  thermales que  
 Ton  veut  expédier  en  divers  endroits.  Cette 
 Bains  les  diverses  améliorations  dont  ils  sont  si  sus-  
 |   ceptibles,  seroit Ae  les  mettre  en  ferme  pour  20  ou  
 30  ans.  Car  sur  ce pied  l’entrepreneur  qui s’en char-  
 geroit  y  consacreroit  volontiers  des  sommes  considérables  
 dans  l’espérance  certaine  de  se  voir  bientôt  
 amplement  dédommagé  de  ses  avances. 
 I*)  Une personne digne de  foi qui  a visité ces Bains  depuis  
 peu  m’a  assuré  que  le  billard  a  été  regarni  de  'drap,  
 N.  du  Trad.