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 maison  de  l’estimable  Docteur  Venel  un  institut!  
 très-intéressant  pour  la  guérison  des  enfans  qui]  
 ont  le malheur  de  naître  avec  les  pieds  torto&l  
 Inventeur  de  ce  genre  de  cure  chirurgico-méJ  
 canique,  il  a  guéri  plus  de  cent  enfans  depuis I  
 l’an  1780  jusqu’en  1791.  Depuis  sa  mort  ses  
 élèves,  MM>  Venel,  pharmacien,  et 'g?acqmrl\  
 sont  à  la  tête  de  cet  utile  institut. —  M. Bm\\  
 gentilhomme  anglois,  mort  à  Orbe  il  y  a  quel*  
 ques  années,  y  cultivoit  un  beau  jardin  de  
 plantes  et  possédoit  une  bibliothèque  botanique  
 considérable. 
 Chemins.  D't)rbe  à Tverdun,  2 1.  Ducôtéduiac  
 de Genève,  à Lausanne  ou  à Morges,  4 -5   lieues,  
 (V.  Lassara  et Cossoney).  A  Valorbe,  3  I. 
 Minéralogie.  Sur  la  rive méridionale  de  l’Orbe  
 à  f4  lieue  d’Orbe  on  voit  à  découvert  un  banc  
 d’asphalte  de  9  p.  d’épaisseur,  des fentes  duquel  
 il  découle  du  pétrole.  La  pierre  calcaire  bleue  
 sur  laquelle  ce  banc  repose  paroit  en  contenif  
 davantage  encore*  Car  dès  que  l’on  en  casse  
 des  morceaux on  en voit  sortir du pétrole.  Dans  
 le banc  d’asphalte même  on trouve  quantité d’os  
 et  de  beés d’oiseaux  pétrifiés,  de même que des  
 coquillages.  MM.  Turtaz et Venel à qui ces mine*  
 d’asphalte  appartiennent,  les  font  exploiter. 
 Orbe  (Va l -),  grand  et beau  v i l l a g e   d u   Canton  
 de  Vaud,  situé  dans  une  vallée  des  plus  roman*  
 tiques de  toute la  Suisse.  Cette  vallée débouche  
 près de  la  ville d’Orbe  et  s’étend  quelques  IîeueS 
 l*n avant dans  l’intérieur des montagnes du gfura,  
 Idont  elle  est  entièrement  entourée,  
 i  Source curieuse de  l’Orbe.  Cette source est située  
 là  l’extrémité  de  la  vallée  où  la  rivière  sort  du  
 fcied  d’une paroi  de  rochers  ni^ds  et coupés  à pic  
 fde 200 p.  de hauteur,  sur les  saillies desquels  on  
 [voit  croître  quelques  sapins  et  dont  les  bords  
 sont  couverts  de  forêts.-  Au  sortir  du  rocher  
 [l’Orbe  a  17  p. de  largeur  sur  4 p.  de profondeur,  
 ■ses  eaux  sont  transparentes  comme  le  crystal  et  
 [coulent  en  murmurant  sur  un  lit  de  mousses  
 aquatiques  du plus beau vert  (telles  que Hypnum  
 Iruscifortne,  Fontinalis ctniipyretica',  Hedwigia aqua*  
 ; tica,  etc.);  bientôt  après  on  les  voit  se  perdre  
 en  franchissant  dès  pentes  et  des  quartiers  de  
 ■rochers  dans  le  lointain de  la  sombre  forêt  dont  
 les  teintes  noirâtres  contrastent  agréablement  
 avec  la  verdure  gaie  des  hêtres.  Cette  partie  
 la  plus  élevée  du  vallon  de  l’Orbe  qui  semble  
 ¡vouloir  se  dérober  aux  regards  des  hommes  est  
 Id’une  beauté  ravissante  et  de  beaucoup  préfé-  
 irable au vallon  si  célèbre de  Vaucluse,  soit par  la  
 «grandeur de  ses montagnes,  soit par la  richesses  
 fde  ses  forêts*  soit  enfin  par  l’abondance  de  ses  
 ¡eaux.  En  voyant  la  source  de  l’Orbe  on  s 'explique  
 comment  les poètes  de  l’antiquité  ont pu  
 |assigner  à quelques-unes  de  leurs  divinités  leur  
 ¡séjour  auprès  des  fontaines.  La  rivière  d’Orbe  
 ¡qu’on  voit  sortir  des  rochers  est  certainement  
 ¡ 1  écoulement des  lacs  de  la  vallée  de  gfoux,  (V.  
 ¡^oiix).  La source  est située à %  1,  du  village de  
 ËValorbe l’ un  des plus  grands  et des plus riche« de