ainsi que la Souleck-Alp et deux petits lacs dont
l'écoulement forme le SausbacK Ce ruisseau descend
du haut du Sausberg et va se jetér dans
la Lutschine. A gauche s’élève le mont ffmmih
jîue qui par sa forme semblable à celle d’un bastion
et par la régularité de ses couçhes captive l’attention
des passans. La vallée se resserre considérablement
dans cette partie, et l’on croiroit
voir des retranchemens construits par les hommes.
Un peu audelà du Hunnenflue les regards
rencontrent lés montagnes de la vallée de Lau-
terbrounn, et surtout la sublime Jungfrau dont
l’aspect est d’ une magnificence inexprimable. A
droife on voit tomber du haut des rochers le Qrf
fenbach, le Fluebâchli, le Lauibach et le H en en*
bdchli.
L a u t e r b ro u n n ( Le village de). On n’y trouve
qu’une seule auberge; mais le Pasteur du lieu
est depuis longtemg en usage de loger les étrangers
qui le désirent ; ils sont très-bien servi chez
lui, et payent leur dépense. Lauterbrounn est à
7 15 pieds au-dessus du lac de Thounj. à 3450 p.
au-dessus de la mer, et parconséquent plus bas
que 1 e Grindelwald; aussi on y trouve des arbres
fruitiers, de superbes érables et un grand nombre
d’aunes.
Le Staubbach. I I se précipite du haut de la paroi
des rochers du mont Pletschberg ou Fletsckberg!
cette cascade a 800 pieds de hauteur. Le ruisseau
se détache en masse dès le sommet de la montagne,
se décompose en une sorte de poussière extrêmement
subtile, et erre au gré des vents qui changent
sans
¡sans cesse sa forme et sa direction, semblable à
tune écharpe d’une blancheur éblouissante. C’est
■ surtout le matin qu’on la vdit dans toute sa beauté,
I parce qu’alors elle est éclairée par les rayons du
Loleil. En approchant de la cascade, on a leplai-
Isir de voir les jeü x singuliers que farinent deux
i iris circulaires sur la colonne d’eau. Il faut ce-
»pendant s ’en tenir a\ Une certaine distance à cause
Ides pierres qui tombent quelquefois avec le tor-
Irent; mais ceux qui ne craignent pas d’être mouil-
llés peuvent sans crainte se placer entre la colonne
■et le rocher. Le Staubbach forme en hÿ v e r des
»colonnades bizarres de glace ,*). Ce ruisseau fait
ldi verses autres chûtes magnifiques et pittoresques
Sür la montagne avant de terminer sa coursé impétueuse
par la grande cascade qui porte son nom*
lOn peut en une heure de marche monter sur ip
Pletschberg pouf aller voir ces autres chûtes qu’oti
tn’apperçoit pas du bas de la vallée*
| Cascades. Tout au fond de la Vallée oh voit plusieurs
cascades superbes que l’on ne visite cependant
guères. Il y a des personnes qui trouvent
celles du Myrr'enbath et du Schmadribach plus admirables
encore que le Staubbach même ; depuis
jcette dernière on voit à l’Ouest celles que forment
¡dans la vallée les ruisseaux de Spis, Bouchen.
Vlegherden, Myrren, Séfinen-Lutschi, Roufe, Flue
fct Schmadrit et de l’autre côté les cascades du
Ruisseau de Schiltwald, de deux autres ruisseaux
ffai n’ont pas de nom, puis de ceux de Trimleten,
p V. en là représentation d’après JT o lf dans la belle
estampe de l’ouyj'age dotit ii. a été parlé T. I. Sect*