offrent un chemin délicieux aux voyageurs qui
sont à pied. A h 1- de la ville du côte de l’Ouest,
on trouve un de ces sentiers qui se détache de la
grande route sur la gaUche et suit le rivage
jusqu’à Horghen, où l’on reprend le grand chemin.
Lorsqu’on a dépassé la presqu’île de 1^ « , on
rencontre à gauche un nouveau s entier'qui va
le long des bords du lac jüsqu’à Ricliterschwyl et
d’où l’op découvre quantité de vues màgnîiques.
Cependant je conseillerois aux personnelqüi ne
peuvent faire c e voyage qu’une seule fois, de
ne point prendre les sentiers, mais de passer par
ja grande route laquelle Court la plupart du teins
à mi-côte des collines et présente par-la même
des points de vues plus étendus et plus variés.
Sur la rive droite, on trouve immédiatement àu
sortir de la ville un sentier qui quitte la grand?
/route à droite, près d’un moulin, et suit le
rivage jusqu’àKujlnâht* ÏÀ.oh reprend la pandej
r o u t e , jusqu’à un au-delà tfErlibach, où 1 on
r etrq ü v e b i e n t ô t à dt o ite ' ù fi séntiér J 3 él icibùx
qui toujours au bord du lac, passe a côte de la
maison de
Kilchsperguer, et de celle de la Schipf {Vane desj
plus belles qu’il y ait sût les rives du lac), et
mène jusqu’à Herrlïbèïg *) où l’on reWtté dans lej
grand chemin. Cè dernier est très-agréable depuisj
ce village , et par-tout où il s’éloigne trop du tac,
* ) Depuis-le domaine âfe.M. liijchspe rgue r jusqu à JJe if
lib e r g , le grand chemin'est roide et désagréable. C’est
pourquoi les vo y a g eu r s feront bien dé quitter leui
voi ture à É rlibaçh et de faire ce petit t rajet à pied»
#
ou bien où il devient mauvais et fatigant, on
est s,ùr de trouver les plus jolis sentiers.
Z u r i c h (le Canton de) e§t l’un des plus grands
et des plus peuplés de la Suisse. On a donné a
l’art, de la ville de Zurich un précis de rhistoiré
de ce Canton. On y remarque trois lacs considérables,
savoir ce'ux de Zurich, de Gryfensèc et
deP/eJfikon, et plusieurs autres qui le sont moins,
tels que le Dv.rlmh, le Katzensee, le wMmsgé '
et le Hcirsêe; le soi qu’occnpe ce dernier reste
souvept à sec pendant fort lo.ngtemâ ; on ÿ cultive
alors de l’orge ou de l’avoine, après quoi
il se remplit d’eau en une seule nuit ; lè IViâmsêe
nourrit des tortues. La plus haute montagne de
tout le Canton, savoir le mont Hornli , n’a pas
plus de 2310 p. au-dessus du lac de Zurich ou de
,3589,p. au-dessus de la mer ; la plupart des autres
sommités -sont beaucoup plus basses, de sorte
qu’on n’y trouve que fort peu de pâturages
alpins, si ce n’est à l’Est sur la chaîne de VAtt-
mcLnn.fet au Sud au-dessus de IPàdenschwyl et
de .Richterschwyl où l’on voit un petit nombre de
chalets. La culture des champs, des prairies,
des arbres fruitiers et de la vigne y est sur un
excellent pied, et l'on y* élève un grand nombre
de bestiaux. Il n’y a aucune autre partie de lg
Suisse où l’on entend aussi bien l’art des engrais,
et où l’on sache en tirer autant de parti pour
fertiltuer-Ies prairies-les- vergers, les jardins et
les vignes que dans ce Canton et sur-tout sur les
bords du lac de Zurich où l’on nourrit généralement
le„s bestiaux dans leurs étables. On a aussi