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 hydraulique  qui  entretient  toutes  les  fontaines de  
 la ville ;  elle  fournit  506  pintes  d’eau  par minute. 
 La Société  pour l’avancement des arts. 
 Pensions.  Bains.  Cabinets littéraires.  Il y  a plusieurs 
 familles  à Genève chez lesquelles un étrangerpeqt 
 prendre  pension ;  les  prix  les  plus  modérés  sont 
 de  4  à  5  louis  par  mois ,  moyennant  lesquels on 
 fait ses 4 repas par  jour,  et l’on  est  logé,  chauffé 
 et  servi  décemment. —  On  se  baigne  dans  l’eau . 
 du  lac  aux  Bains  de  Lullin;  dans  l'eau* du Rhône,  ■   
 dans un bâtiment situé  au milieu du fleuve même,  
 non  loin  de  la  fabrique  des  Bergues,  où  l’on  va  
 en passant par S t  Gervais.  Ces  bains  sont froids :  
 mais  on  en  trouve  à  1^  rue  derrière  le Rhône  qui  
 sont  chauds;  ceux  de M.  Grobêty  sont  très-fréquentes, 
   à  cause  de  la  vue  superbe  dont  on  y   
 jouit  dans  les  chambres  N°.  1 — 4.  Derrière  la  
 place  d’exerciçe  tout  près  du  Rhône,  et  hors  de  
 ville  sur  la  rive  gauche  du fleuve  vis-à-vis  de  la  
 coltine  de  St.  gfean.  Les  bains  à'Arve  sont les  
 plus  froids  de  tous ;  on  trouve  une  place  sûre  
 et  commode  pour  se  baigner  près  du Chemin dés  
 Philosophes. —r Plusieurs cabinets littéraires, entre  
 autres  au  bas  de  la  Cité,  et  chez  M. Paschoud  à  
 la  grand’  rue,  N°.  205.  On y  trouve  les  principaux  
 journaux et gazettes de la France, del’Angleterre, 
   de  l’Allemagne  et  de  l’Italie. 
 Promenades ;  begux  points  de  vue  dans  l’intérieur  de  
 la  ville.  Les  maisons Sellon,  Turretin,  Tronchin,  
 Buisson,  de Saussure,  bâties  sur  une  terrasse  de  
 60  pieds  de  hauteur  du  côté  du  Sud-Ouegt,  et  
 celles de  la  rue de Beaurégard  et  des  environs de 
 la  cathédrale,  sont  les  bâtimens  les mieux  situés  
 de la ville* —.Promenades  publiques:  la  Treille,  
 „les Bastions  et  la  place  de  St. Antoine.  De cette  
 place on  découvre une vue magnifique sur la côte  
 déjCologvuy,  qu’embellissent une quantité de maisons  
 de  campagne ,  et  sur  le  tac jusqn’à  Coppet,  
 Nyon  et  Morges.  On  y  distingue aussi fort bien  
 le  Mont  Buet.  Le  petit  Languedoc,  où  l’on  va  
 se  promener  lorsque  le  vent  du  Nord,  connu  
 dans  le  pays  sous  le  nom  deBise.,  se fait sentir.  
 Beaux  point’  de  vue :  sur  le clocher de  la cathédrale, 
   à  la  rue  derrière  le  Rhône  près  du  port,  
 où  viennent  aborder  les  grands  bateaux  chargés  
 de  bois  et  de  blé;  à  l’extrémité  de  la  même rue  
 non loin des boucheries,  où l’on nourrit plusieurs  
 aigles,  oiseau  qui  figure  dans  les  armes  de  la  
 Ville.  L’on  y   voit  le  lac jusqu’à Coppet du  côté  
 de  la  Suisse,  et  jusqu’à  Yvoire  du  côté  de  Savoie  
 ;  au  bastion  de  Chante-poulet  à  St.  Gervais ;   
 dans  les  jardins  de  la  grande fabrique  d’indienne  
 aux  Bergues. 
 Promenades  hors  de  la ville.  Les  environs  de Genève  
 soht  si  délicieux,  et  coupés  de  tant  de  
 chemins  et  de  sentiers,  qu’ils  offrent une variété  
 extrême  de 'promenades ,  de  sites  superbes et de  
 beaux  points  de  vue.  Il  faudra  donc  me borner  
 à  l’indication  des  plus  remarquables.  La  rive  
 droite  du  lac l’emporte  infiniment  sous  ce rapport  
 sur  celle' de  Savoie,  par  la  magnificence  inexprimable  
 des  tableaux  qu’y   présente  le  sublime  
 Montblanc.  1) Rive droite située au Nord ét à l’Ouest  
 de  la  ville.  Comme  on  y   voit par-tout les mon