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 distinguent  par  leur  goût  pour  les  sciences*  par  
 leur  urbanité,  et  leurs  moeurs  sociales  qui  attirent  
 beaucoup  d’étrangers  dans  leurs  mûrs*  On  
 y  trouve plusieurs maisons  déducation.  ^Là.Ville  
 est  fort  commerçante ^  ét  l’industrie  de  ses  Citoyens  
 a  été  une  source  abondante  de  bien-être  
 e t   de prospérité pour eux.  Les marchandises  qui  
 vont  de  Bâle  à  Genève  et  de-là  en  Piémont  ou  
 dans  le Midi  de  la  France *passent  sur  le  lac de  
 Neucmtel  et  par  Yverdun*  A  une  demi-lieue  de  
 la ville," on  trouve  des  Bains  d’eaux  sulfureuses  
 qui  sont  très-fréqnentés  dans  la belle saison*  Lès  
 eaux  thermales ont f  rç° h Réaumur*  Leur odeur  
 et  leur  goût  annoncent  Ta  présence  du  foie  de  
 soufre;  elles  sont  tràs-lég'ères et  contiennent  sur  
 Une  livre  4  grains  %  de  corps  fixes,  savoir  du  
 muriate  de  soude,  de  la  sélénite,  de  la  chaux,  
 du  sulfate  de  magnésie  et  un  peu  de  fer.  - -   AU  
 milieu  du XVII.  siècle,  On  forma le plan  de jom  
 dre  les  lacs  de Neuchâtel  et  dé  Genève  aù moyen  
 d’un  canal  de  7 lieues  de  longueur;  ce  ¿anal fut  
 commencé  et  poussé jusqu’à Cossoney,  après quoi  
 on  l’abandonna  entièrement.  On  prétend  qu’on  
 s’occupe  actuellement  des  moyens  de  reprendre  
 avec  plus  de  succès  cet  important  ouvrage.  Le  
 canal d’Yverdun  est navigable jusqu’à  Entreroch  
 Points  de  vue ;  promenades/  On  trouve  entre  lî  
 Ville  et  le  lac  Une  superbe  promenade,  située  sut  
 un  sol  qu’on  à  gagné  sur  lés  eaux;  elle  est plan  
 tée  d’arbres,  et  on  y   découvre  le  lac  de  Nat 
 châtclàms toute sa longueur  (y . Neuchâtel (1ht de 
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 Un  jardin  public.  Plusieurs  maisons  de  campagne  
 magnifiquement  situées  et  une . grande  
 variété de  promenades  et de  superbes  points  de  
 Vue  d’où  l’on  découvre  les  hautes  Alpes;  les  
 plus  belles  positions  se  trouvent  au-dessus  
 jd’Yverdun  et  du  côté  de  Grandson>  au pied  du  
 mont gfura.  La partie de cette chaîne qui s’élève  
 'au-dessus du commencement du  lac porte le  nom  
 [de Chasseron; elle a selon les mesures de M. Tralles  
 13625 P< ii  au-dessus  du niveau  de  ce  lac.  —  La  
 rue  la  plus  renommée  des  environs  d’Yverdun.  
 test  celle  dont  on  jouît  sur  l’aiguille  de Baume,  
 jd’où  l’on découvre  les  lacs de  Sienne,  de Morat,  
 pe Neuchâtel et de Genève }  les  Cantons  de  Votuâ,  
 pe Prit ouf g  et  de  Berne}  la  Savoie  et  la  chaîne  
 es Alpes  depuis  le  St. Gotthard  jusqu’au  Mont-  
 blanc.  Il  y   a  aussi  de  belles  maisons  de  campagne  
 fort bien  situées,  sur  la  rive méridionale  
 pu  lac  jusqu’à Estavayer,  (V.  sur  les  curiosités  
 Kde  Grandson,  à'Orbe  et  de  Pallorbe  les  articles  
 relatifs  à  ces  divers  endroits *  situés  à  peu  de  
 [distance  d’Yverdun). 
 Chemins.  D’Yverdun  à  Neuchâtel,  v.  cet  art»  
 ¡A. Morges  par Orbe,  Lassard  et Cossoney,  v.  ces  
 art.  Par Moudon  à  Payerne  et â Berne.  Le  grand  
 ¡chemin  de France mène à Potitarlier et à Besançon.  
 ÈA Motiers  dans  le Pal-Travers, 4 lieues;  on  peut  
 faite  la  route  en  charfà-banc.  A  PaUorbe,  par  
 Yreycovâgnes,  Sussève, Mathon,  Vcildres -,  Ligne-  
 toiles, et Balaigite P  3 1. %  On peut aller en voiture  
 jusqu’à  ce  dernier  village  qui  n’est  guère  qu’à  
 h  1.  de  Vailorbe;  mais  il  faut  faire  le  reste  du  
 IV«'  *  D  d