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 M o r o   et  F p u l y . 
 M î jr s b o u r g  ,  petite  tille  située  sur  le  lac  de  
 Constance  du  côté  de  la  Souabe.  —  Auberge;  
 l’Ours,  —■  L’Evêque  de  Constance  y   fait  son  séjour. 
   On  voit  dans  le  palais  épiscopal  un-des  
 cabinets  les  plus  complets  de  coquillages  qu’il y  
 ait dans  toute  l’Europe,  et  une collection des pétrifications'de  
 la  carrière  d’Oeninghen  près  du Ztl  
 tersée  ( v.  l’ouvrage  intitulé :  die  Konckylien  etc,  
 c’est-à-dire ;  Enumération  des  coquillages  que' renferme  
 le  cabinet  d'histoire naturelle  du  Prince-èvêqn  
 de  Constance,  à  Morsbourg.  8*  Bréghentz  1787),  
 De  Morsbourg,  on  va  sur  le  lac  en  2  ou  3 I   
 à  Constance. 
 M o r t i n é .  V .   Büet. 
 M o t i e r s ,   village du Vai-Tr avers,  dans  là Principauté  
 de  NeuchâteU  —  Auberge :  la Maison  ai  
 ville ( v. Travers ). — Motiers  est la  résidence d’un  
 Châtelain ;  c’est le plus ancien village de la vallée, 
 §f.  ¡ff.^Rousseau  a  rendu  ce  lieu  fort  célèbre  
 par le  séjour qu’il y  fit depuis  Î762 jusqu’en 17651  
 On  montre  eiicore  sa  chambre  dans  l’état  ou il  
 la  laissa  lorsqu’il  alla  chercher  un  azvle  dans  
 l’île  de  St.  Pierrel  sur  le  lac  de  Bienne. 
 A Motiers,,  plus  que  partout  ailleurs  dans  les  
 vallées  de  -Neuëhâtel,  l’on  trouvé  Une  grande  
 quantité  de  faiseuses  de  dentelles.  —  Près  de  ce  
 lieu  sont  situés  les  villages  de  Boveresse  et  de  
 Fieurier,  ainsi  qu’uue  source  minérale  dont  les  
 eaux  contiennent fiu  soufre et du fer. — Non loin  
 des  ruines  d’un  vieux  château  dont  on  ignore 
 l’âge,  on  voit  une »cascade  pittoresque,  et à  peu  
 l ’éloignement  l’ouverture  d’une  caverne  qu’on  
 IL   ayoir  2500 pieds  de  profondeur.  A  St.: Sulpi  
 L ui  est  à  une  lieue  de  Motiers,  011  va  voir  la  
 belle  ët  abondante  source  de  la  Reuse,  dont  les  
 [eaux  limpides  sortent  en  cinq  bras du pied  d’une  
 montagne  escarpée ;  il  est  probable  que  cette  
 s source  n’est  autre  chose  que  l’écoulement  du  
 lac  à’Etablières,  près  de  la  Brèvine  ( v*  cet art. ).  
 t.On  remarque  aussi un  cabinet d’histoire naturelle  
 I chez  un  Comte  qui  après  avoirN  séjourné  long-  
 tems  à  Pîle  de  Ceylan  habite  aujourd’hui  à  St. 
 La  vallée  de  Buttes;  caverne;  le  moulin  d'enfer.  A  
 ; l’Ouest 'de' St. Sulpi  et  à une demi-lieue de distance  
 est  située  l’étroite  vallée  de  Buttes,  -arrosée  par  
 [le  ruisseau  de  même  nom.  Pendant  trois  mois  
 de  l’année  une  partie  de  les  habitans  demeurent  
 privés  de  l’aspect  du  soleil.  On  trouve  à  un  %  
 lieue  plus  haut  un  autre  vallon  que  traverse  la  
 Longeaigue,  rivière qui se précipite dans  un gouffre  
 où  l’on  a  pratiqué  un  moulin,  connu  dans  
 Itâe  pays  sous  le  nom  de  Moulin d'enfer,  —  De la  
 vallée  de  Buttes  à  la  grotte  du  Temple  des  fées,  
 1 lieue  ( v.  Verrières ),. 
 Chemins.  Pour  descendre  le  long  de  la  valléq  
 du  côté  de  l’Est  (v.  Travers).  -*-  A  Tverdun,  4  
 lieues;  on  peut  faire  la  route  en  char-à-banc. —  
 Deux  chemins  difïerens  mènent  à  la  Brèvine:  la  
 grande  route  qui passe par St.  Sulpi,  par  le défilé  
 de  la  Chaîne  (au  sortir  de  ce défiléÿ  on voit dans  
 les  rochers  un  enfoncement  connu  sous  le  nom