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 inondations du lac  dont les  ravages  ont  rendu la  
 contrée,  excessivement  mal-saine  et  fait  tomber  
 les  habitans dans  la misère.  La  guerre  a  encore  
 augmenté  les  maux  de  ces  infortunés  pendant  
 les  années  de  1799  et  Ï800.  Les  montagneà  les  
 plus  élevées  détoient  pas  capables  de  soustraire  
 leurs  bestiaux  à  la  rapacité  du  soldat.  L’aîle  
 gauche dé  l’armée Austro-Russe  en Suisse(,  oecu-  
 poit  l’an  1799  la  position  de  Wésen  jusqu’au  
 gieghelbroùcke,  et  s’étendoit sur la  rive droite de  
 W Linth  jusqu’au  lac  de Zurich.  Le  25  et  le  2é  
 de  Septembre >  ce  corps  d’armée  fut  attaqué par  
 les François}  le Général Autrichien, Hoize,  fut tué  
 - dés le commencemenéde la bataille.  On sé battit  
 à  Wésen,  à  Schennis  et  au  Zkgkelbrmck ;  les  
 retranchemens  des  Autrichiens  furent  pris ,  et  
 toute  l’armée  combinée  se vit  obligée  de  se  retirer. 
   (V  . Zurich ),  - 
 Cause  de  l’aggrandissemeut  des  marais.  A %  1.  de  
 Wésen  la  Mag  tombe  dans  ^impétueuse  Linth;  
 l’énorme  quantité  de  débris  que  cette  dernière  
 chàne  sans  cesse,  se  sont  accumulés  depuis  60  
 ans,  et  à  l’endroit  où elle  reçoit  les  eaux  de  la  
 Mag,  ©t  dans  son  propre  Ht  jusqu’au  lac  de  
 Zurich;  telle est la  cause de l’élévation du niveau  
 du  lac de Wahenstadt,  dont la  surface  est aujour  
 d’trui  de  10 ‘p.  plus  haut  que  ci-devant,  et  des  
 affreuses  inondations qui ont  eu  lieu depuis  cette  
 époque.  Six-cents  arpens de  champsetffe prairies  
 aux  environs  de  Wallenstadt,  900  arpens_  sur  la  
 rive occidentale entre Wésen,  Urnm  et le Zieghelbrouck  
 >  et 4  à  5000  arpens depuis le Zieghelbrouck  
 jusqu’au châteâu de Gnjnàu situé  à l’embouchure  
 de  la Linth dans le lac  de Zurich,  ont été  changés  1  
 en marais,  Ou  engloutis  par  les  eaux.  Les  e x -  
 halaisons pernicieuses qui  sortent de  ces contrées  
 marécageuses  infectent  tout  le  pays  ët donnent  
 lieu  à  des  maladies'  dont  l’influence  maligne  
 s’étend  jusqu’à  Zurich  meme;  Si  comme  on  a  
 fait jusqu’ici par  une  négligence  impardonnable *  
 on  différoit  encore  pendant  50  ans  à  s’opposef  
 aux  progrès  de  ce  fléau,  on  vêrroit  sè  former  
 sur  une  étendue  de  6  1.  quarrées  un marais  dont  
 les  exhalaisons  pestilentielles .finiroient par  faire  
 un désert de  la moitié du JSioid de  la Suisse,  .Entin.  
 l’an  1804  la  Diète  helvétique  a  pris^en  considération  
 çf$ objet  important,  et  deciete  que  loft  
 eond droit  la Linth dans  le  lac de  iFailenstadt par  
 Un  canal  qui  sera  creuse  depuis  Nefsls.  Le  lit  
 de  la Ma g  sera élargi  et  celui  de  la  Lvmmai  nettoyé'et  
 rendu  plus  profond  jusqu a  son  embouchure  
 dans  le  lac  de Zurich.  Il y a  déjà plusieurs  
 années  que  M ;  g?.  C.  Escher,  savant  Zuricois  
 également  recommandabfe  par  ses  vertus  et  par  
 Ses  lumières,  a  publié  d’excellens  mémoires  à  
 ce  sujet;  c’est  aussi  à  lui  qu’on  a  l’obligation  
 du  plan  qui  va  être  mis  pn  exécution. 
 Chemins;  De Wésen  à M'oïtis  et à Nèfels  au  C;  
 de Glaris,  2 L  On  s’ÿ rend par un  grand chemin  
 pratiqué  au  milieu  des  marais.  Par  le  Zieghelbrouck, 
   où  la Linth  ét  la Mag  se  réunissent ,  par  
 Ürnen et  Bilten à Lachen,  4 1»  A Schennis *  1 1.  l!z