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 sur la montagne ;  ¡celui  Ùè'JZôÜgZa  la  plaine  et  
 sur les côteaux quiforment le Zougherberg ; Oelui  
 de Baar est eiitièremenVà la plaine.  Tout le pays  
 est  couvert  de  pâturages  alpins,  de  prairies  et  
 de forêts;  du  reste;  les pâturages  de  ce Canton  
 sont bien moins fertiles que ceux des hautes Alpes,  
 Les habitaas proféss'eht la religion  catholique ;  
 ils  ont  joui  d’un  Gouvernement  populaire  dès  
 l’an  1352.  Ils  s’occupent  de  la  culture  de  leurs  
 vergers,  de  leurs  vignes  et  de  leurs  champs;  
 cependant  c’ est les prôduits de leurs bestiaux  et  
 de  leurs Alpes  qui  constituent  leurs  principales  
 ressources.  Comme leurs pâturages et leurs bêtes,  
 à cornes ne valent pas celles de leurs voisins y ils  
 ne font point de fromages graê,  de  sorte  que  les  
 chalets  du  pays  ne  donnent que du beurre  et  du  
 fromage maigre.  Les  habitans  des  districts  d E~  
 gheri  et  de Mentzmgken  peuvent  être  comptés  
 parmi  les  Alpicoles  de  la  Suisse.  Au  surplus,  
 on ne cultive aucune branche d’industrie  dans ce  
 Canton; 
 Géologie.  Tout  le  Canton  de  Zoug  est  situé  
 dans la formation de brèche,  de marne et de grès*  
 {V. Albis e tEtzel\  Les  plus  hautes montagnes  
 du pays,  telles  que le Rouffi qui S’élève  à 3516 pv  
 au-dessus  dti  lac  de  ZoUg,  sont  composées  de  
 brè ch e jusqu’à leur sommité.  Le Rouffi fait partie  
 de  la  chaîne  de  montagnes  de  brèche  laquelle  
 s’étend  au Nord des Alpes ,  et dont  le mont Righi  
 qui n’ en  est  qü^à  une  petite  distance,  constitue  
 la partie  la  plus  élevée.  (V. Rigi)-  On  ne  trouve  
 nulle part une station  aussi  avantageuse que su? 
 la rive  orientale.du liiç.de Zoug p o u r  reconnoitre  
 exactement les  transitions des  bancs de grès,  de  
 marne  et de brèche. —  ün y ohserÿe divers faits  
 dont  voici  le précis :  il  y  a  dans  le  ravin  de  la  
 Loretz  qui  coupe  transversalement  la  chaîne  de  
 collines dont  Zougherberg est compose :  1) Des  
 couches horizontales de  breche  dont  les cailloux  
 sont pour  la .plupart composés  de grès,à grain fin  
 et  de  pierre  calcaire  compacte;  ces  masses  de  
 brèche alternent avec des couches de grès  à  grain  
 grossier,  auxquelles elles ne tiennent quefoible-  
 ment.  2)  Immédiatement  au-delà  de  Zoug,  on  
 Voit un  grès  ferme  à  grain  fin  dont  la  formation  
 s'e  prolonge  le  long  du  lac jusqu aux  a 
 mefx pu  au  Roielïepk,  Sur  la  rive  opposée,  le  
 promontoire  de  la Kiemen  présente mes  couches  
 :  dé grès absolument analogues quant a la direction 
 et  quant  à  l’inclinaison.  Il  est  certain 
 fie  iaisoient  autrefois  qu’une  .seule  èt  meme  
 masse  avec  celles  du  Rotetieck  et méine% qu eues  
 communiquent  encore  avec  ces  dernières  au  
 travers  du  lac*  Depuis  les, ,]Uoul'his,  le  rivage  
 se   détourne  tout  d’un  coup  au  Sud  et  l’on  se  
 trouve  en  face  de  la  coupe  transversale  de  la  
 1  formation  de  grès  et de breche;  cette  coupe  est  
 digne  de toute  l’attenUon  du  géologue.  La  formation  
 de  grès se prolonge, .auvdelà des  tnbulins;  
 mais  3)  on  y  observa . e n   quelques  endroits  des  
 mélanges de  cailloux  debrèchm  4)  l°^n  c*s  
 |  mélanges partiels de brèche se régularisent  a. iei  
 1  point  que  l’on  voit,  alterner 
 les  couches de  grès  avec  celles  de  brèche,  sans