j j 6 C A I L L O U X R 0 U L Ê S , &e.
cailloux du baflin de notre lac ; ces fources doivent toutes fe trouves
dans les Alpes du Yallais & de la Sovoie.
C ’est aiufi qu’à force d’étude & en raffemblant des matériaux qui
paroiifent infignifiants au commun des hommes , on parviendra à
conftruire l’édifice de la théorie de notre globe, & à tracer la marche
des grandes révolutions qu’il a fubies.
fin du troijîeme Voyage.
Q U A T R I EME V O Y A G E ,
C IM E D U M O N T - B L A N C .
C H A P I T R E P R E M I E R .
Suite de l’hiiloire des tentatives par lefquelles on a trouvé la
route qui conduit à la cime du Mont - Blanc.
§. 1962. J ’ a 1 donné dans le jfecond volume , Chap. LU , l’hiftoire
des tentatives inutiles que l’on avoit faites jufques à l’année 1781 ■
pour parvenir à la cime du Mont-Blanc.
P our completter cette’; hiftoire, je dois dire un mot d’une courfe
faite dans le même but en 1786. Cette courfe n’eut pas de fuccès, mais
ce fut certainement elle, qui décida celui qu’eurent le D. Paccard &
J aques Balmat , à la fin de l’été de la même année.
On peut fe rappeller que]le de feptembre 17S5 > j’avois tentét
avec M. Bourit , d’efcalader le Mont-Blanc par l’aiguille du Goûté ,
§. 1 114— 1117 5 mais que nous rencontrâmes"des neiges nouvelles qui
nous forcèrent de nous arrêter à la hauteur de 19J.J toifes au-deflus de
la mer. 1
C omme l’obftacle que nous avoient oppofé ces neiges nous parut
l’effet de l’avancement de la faifûn , je téïolus de répéter la même tentative
l’année fuivante , dans une faifon ou les neiges nouvelles feraient
moins à redouter. En conféquence , & pour diminuer le plus poffible
la fatigue de la derniere. journée, je chargeai Pierre Balmat de nie
Tome IV* • • . g
Introduction*