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n’eft pas Courent une breche, dont les fragments anguleux, font pour
la plupart de la même nature que la couche qui leur fert de bafe, &
liés par une pâte qui eft auffi de la même nature. Voyages dans les _
Alpes, tom. L §. 241 A-.& 243.
f °. A. Obfervër dans les montagnes de craie les pierres à fufil qui
y font renfermées, leur volume , leur forme, &c. Si elles y font dit
pofées pat lits : réfléchir fur leur origine. Mêmes recherches fur les
petrofilex renfermés dans les pierres calcaires compares. Les mêmes
enfin , fur les rognons durs ou pierres de touche, renfermés dans les
montagnes d’ardoifes. S’aiïurer fi ces petrofilex & ces rognons' ne fe
trouvent point dans les montagnes primitives.
6°. Si l’on trouve dans ces montagnes fecondaires des veftiges de
corps organifés •, & à quelle élévation. Voyez le Chapitre XVII.
C’eft fur - tout dans PHémifphere auftral que cette obfervation eft
importante. Voyez le Mémoire de M. Dolomieu , Journal de physique,
1791 , tom. II.
7®. Si l’on trouve, foit à leur furface, foit dans leur intérieur, des
cailloux roulés, ou des blocs d’une nature différente de celle de la même
montagne , & jufques à qu’elle élévation.
S®. Ces montagnes paroiffent-elles avoir été , formées par les allum
i o n s d e violentes marées, ou par des accumulations de dépôts d’eaux
tranquilles.
9«. Si les montagnes fecondaires ne fe préfentent pas quelquefois en
couches verticales j ou du moins très-inclinées, & avec des pics aigus
& décharnés comme ceux de quelques montagnes primitives.
io® Si dans une feule & même montagne fecondaire on trouve des
couches de différentes efpeces de pierres plus fouvent que dans les primitives.
MONTAGNES SECONDAIRES , ekap. X IP . W
11®. Si en revanche, dans les montagnes fecondaires, chaque pierre
n’eft pas ordinairement (impie & non pas cqmpofée comme dans les
primitives.
i2°. Faire des recherches fur l’origine & fur l’ancienneté des montagnes
de gypfe, & fur leur rapport avec les montagnes de fel & arec
les fources falées.
R t t î