A G E N D A .
29°. D’entre les pierres qui ont été- altérées par le feu, diftinguer
celles que l’on peut regarder comme n’ayant i'ubi que l’aéfion d’une
couche de charbon de pierre en déflagration , & que le célébré
S;’ il [i n e a. nomme pfeutîovolc unique s , pour les diltinguer d avec celles
qui ont été fondues dans un véritable volcan.
4.00. Bazaltes. Leurs formes en colonnes , en tables, en boules. Liaï-
fon & rapports qu’obfervcnt entr’eux les bazaltes de ces différentes
formes.
41». Nature de ces bazaltes, celle de leur pâte , des grains qu’ils
renferment, des pores ou cellules vuidesou pleines que l’on peut y
obferver, de leurs divers accidents, de leur décompofition.
410. A. Leur maniéré de fe comporter dans le feu, foit nud, foit à
l’abri de l’aétion de l’air ; mais avant de tirer des arguments de ces expériences
, il faut avoir réfolu la queftion : s’il eft vrai qu’une pierre puiffe
avoir été fondue par les feux fouterreins fans qu’aucun de fes caractères
préfente les indices de fufion, que le feu de nos fourneaux
auroit donnés à cette même pierre.
42°. Leur liaifon, s’il y en a , avec des laves bien reconnues pour
telles ; s’il eft vrai, par exemple , comme l’affirme iVL de F a u j a s , que
l’on voie des courants de laves termines par des colonnes de bazaltes.
43°. Nature de la bafe fur laquelle repofent des bazaltes: fi l’onen
-trouve comme le dit M.IWerner , qui repofent fur lawake ou cor-
néenne à caffure terreufe & compacte, qui repofe elle-même fur le
fable ou fur le grès.
440- Si d’autrefois on voit les bazaltes repofer fur des lits de charbon
de pierre qui ne préfentent aucun indice de combuftion.
4^v. Voir en un mot, fi le fol qui les porte ou les parois qui les
renferment, préfentent des indices de l’aétion du feu, ou du moins,
■' V d’avoir
V O L C A N S , Chap. X V 111. 5 I j
d’avoir ete expofés au contaél d’une malfe ihcandefcente, ou fi au
contraire , on y voit des indices d’un dépôt d’une matière qui a joui
d’une fluidité aqueufe.
46°. Si l’on trouve dans les bazaltes des veftiges de corps organi-
fés, marins ou autres, & dans quel état s’y trouvent ces veftiges.
47*. Si l’on voit, comme le dit M. de Fastjas, des bazaltes qui
paroiffent s’être fait jour de bas en haut à travers des maffes de granit.
48°. Dans des cas douteux de ce genre, il faudrait, fil’onpouvoit
en faire les frais, pouffer une galerie fous une butte de bazaltes pour
voir s’ils s’approfondiffent au-deffous du fol qui paroît les, porter ; &
fi on les trou voit au-deffous de ce fol, abaiffer un puits vertical, pour
vérifier les fyftémes qui les fuppofent foulevés de l’intérieur de la terre
au travers des couches fupérieures.
Tome IV. T t t