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 8°.  Si  ces  plaines  portent  à  leur  fur fa ce  ou  renferment  dans  leur  
 intérieur  des  veftiges  de  corps  marins ,  des  bois  pétrifiés'"  des  offe-  
 ments, ou d’autres  corps étrangers au fol & au  pays.  Voy.  le ch.  XVII. 
 3°.  Température de  l’intérieur de  la terre  éprouvée foit par des expériences  
 direftes,  foit  en  obfervant celle des  puits ou des  caves les plus  
 profondes ,  foit  par  celle  des  fources  qui ne gelant  point  en hiver, Se  
 demeurant fraîches  en  été ,  parodient  venir  des  plus  grandes  profondeurs. 
 io°.  Si  l’on obferve  quelque fait qui  puilfe  forcer  à [recourir  à  l’hy.  
 pothèfc  d’un  feu central. 
 ii°.  Baffins  entourés  de  collines  ou  de montagnes,  s’ils parodient  
 avoir  été  anciennement  remplis  par  les  eaux ;, li  ces  eaux  paroilfent  
 avoir été  douces  ou falées  ;  fi quelque  chofe indique  l’époque de  leur  
 retraite, Se  s’il  y  a  quelques  veftiges  des  ouvertures  par  où  elles  fe  
 font  échappées. 
 C H A P I T R E   V I I I . 
 Obfervatioas  a  faire  fur  les  cailloux  roulés. 
 §. ajie.  i#.  L a  nature  &  le  volume  de  ceux  qui  fe trouvent  dans  
 un  canton  déterminé. 
 a0.  Chercherfur-tout,. s’il  y  en  a  quelqu’efpece  que  l’on  puifle  
 confidérer  comme  particulière  à  ce  canton ,  &  qui  foit  propre  à  le  
 caractérifer ;  ou  même  fi  l’abfence  de  quelque  genre  ou  de  quelque  
 clafle ne  formeroit  pas  ce  caraftere. 
 3°.  Si  ceux  qui  fe  trouvent  furies bords  d’une  riviere peuvent être  
 confidérés comme  ayant  été  charriés par  cette même  riviere,  ou fi elle  
 n’a  fait  que  les mettre  au  jour  en  lavant  les  terreins  qu’elle  arrofe. 
 4°.  Après avoir  établi  le  çaraflere propre  aux  cailloux d’un  certain  
 canton,  on  peut  les  fuivre  çommj;^  ,p,if|g.8  &  former  des  conjectures  
 ,  tant  fur  leur  origine  que  fur  la  route  qu’ils  ont  fuivie. 
 5°.  On  connoîtra qu’on  s’approche  du lieu de leur origine par l’augmentation  
 de  leur  volume  ou  réciproquement;  mais  il  faut  prendre  
 garde que  d’autres, veines  de  cailloux  venus à  la traverfs  ne mafquent  
 pas  le cours de ceux  que  l’on  fuit. 
 6°.  La  confidération  des  cailloux,  &  plus  encore  celle  des  blocs  
 roulés  ,  ou  du moins  étrangers  au  fol qui  les porte,  de  la  hauteur  à  
 laquelle  ils  fe  trouvent,  &  des  grandes  vallées  vis-à-vis defquelles ils  
 fe rencontrent,  peuvent donner des indices  de  la direétion, du  volume  
 &  de la torce  dès  Courants  produits  par  les  grandes  révolutions  de  la  
 terre. 
 P  p  p  z