i 5* Le fchifte porphyrique de M. Wekher-, ou porphyre fchif-
teux à pâte de petrofilex primitif, d?it-il être confidéré comme pri-
. mitif ou comme fecondaire ? La même queftion fur le mandelfiein ou
amygdaloïde.
i6°. Eft-il bien conftaté , comme j’ai cru le voir dans les Alpes , te
M. de F i c h t e l dans les Monts'Crapaks, qu’il exifte des poudingues
ou des grès, finon primitifs, do moins d’une formation antérieure k
celle de toutes les autres pierres fecondaires.
i 7’ Si les granits en maffe ont été dépofés les premiers, parce
q u ’ i l s étoient moins diifolubles, & s’ils ont cryftallifé dès que 1 *
quantité ou la force diflblvante des eaux ont fouffert quelque diminution
, & fi c’eft: pat la raifon contraire que les gneifs| les mica &
les pierres magnéfiennes ont cryftallifé plus tard.
C H A P I T R E X V I.
Observations a faire fur les tranfitions.
Il m H I I' I 'U IJ I'iMiii V'Tfi1 ¡P^ ^ p ic W - l3 B C T n i i f ...
§. *320. i*. O b s e r v e r les genres & les efpeces de foifiles intermédiaires
entre un genre ou une efpece de foflîle, & les genres ou
les eipeces qui leur reflemblent le plus.
s “. Obferver fur-tout les tranfitions-par lefquelles la Nature a paffe,
lorfqu’après avoir produit un genre ou un ordre de montagnes, elle
a commencé à en produire d’un genre ou d’un ordre différent car
il n’eft aucun changement d’ordre qui n’ait été l’effet d’une révolution
, & c’eft dans les tranfitions que l’on peut trouver des traces de
ces révolutions.
3°. Ainfi l’on voit fouvent des couches de grès ou de poudingues
interpolées entre les montagnes primitives & les fecondaires. On voit
des breches former ffa couche la plus élevée, & par conféquent la plus
nouvelle de quelques montagnes calcaires. Il faut donc étudier la
nature, les dimenfions, la pofition de ces couches remarquables.
' 4°. Si après avoir trouvé ces tranfitions ou d’autres quelconques
dans quelques montagnes, on. ne les trouve pas" dans'd’autres : on
verra fi leur abfence ne viendroit point de leur deftruélion, on en
cherchera des veftiges ; & s’il paroît qu’elles n’ont point exifté, on
cherchera dans la nature & dans la pofition des montagnes qu’ell»
peut avoir été la raifon de leur abfence.