J’on nomme tourmenta. Ges tourbillons font mêlés de neige, St
fouillent ayec tant de violence, qu’ils étouffent quelquefois, 4 la
porte tqême dq yiUage, ceux qui en font furpris. La neige accu-
çiudée par ces tourbillons, s’éleye quelquefois jufqu’q dix ou douze
pieds. Cependant mon Qbfervatiqn dq ha,ronietre ne donne 4 ce yillage
que 4f 9 toifes au-deffus de la mer.
C H A P I T R E II.
D E S C È Z A L A T U I L E . P A S S A G E
D U P E T I T S t. B E R N A R D .
§. 2228- O ¥ commence à monter dans le village même de Scèz,
en tirant du côté du Nord ; enforte qu'il femble qu’on retourne an
Chapiu ; cependant les deux routes divergent: celles du St. Bernard,
monte au Nord-Eft, & celle du Chapiu au Nord-Oueft.
On vient'dans un quart-d’heiweau village de PillarddtffbusÉ par un.
chemin pavé de pierres calcaires & de gneifs ; & au bout d’un fécond
quart-d’heure , on paffe fur un pont le torrent qnivient ditSb Bernard,
ta montagne au-delà de ce pont préfèijte un point de vue très-agréable ;
une b elle -cafoade tombe à travers des prairies en étageres avec des arbres ^
& un village au-deffios. Qn voit, enluite de l'autre; côté: du terrent, à
1 entree de la valleed’ou il fort, des maffes informes de gypfe blanchâtre.
Delà:on paffe fous.la. cafoade quia dépofé des amas, de-tuf, 4r hien-
tôt après.on:paffe à St, Germain ^dernier, hameau d’hiver.
O n ,coptinne. de mon te r, enr-foisant-la rive droite dn to r ren t, par:
une pente d ouce , entièrement: déeoayette, prefque toute deprairiesi,
oà paillent \de nombreux:troupeaux- La. montagne; v is - à - v is i , & der
1autre côté dit to rren t, eft: auffi-,en grande partie: couverte de bois:
& de prairies. Enfin: i on,a 'foiisffes p ieds, cmfe; retournant., u n e vu e
très^agréable de lajivallée d e l’Iferej:
l l J B is 1* *fond de la.montagne eft dîar-
doifes décoinpofées, qûi alternent avec des pierres càkaires‘grenues,