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 la  formation  des  breches,  des  poudingues,  le  brifement  des  coquillages  
 ,  &  le  redreffement  des  couches. 
 Mais  je  ne  veux  pas  entrer  ici  dans  les  détails  de  la  théorie ;  je  
 voulais  feulement  voir  s’il  y  auroit  des  faits  généraux  que  pût  pré-  
 fenter  un  homme  qui  auroit  palfé  fa  vie  à  parcourir  les Alpes,  &  à  
 étudier  la  nature  &  la  ftruiture  des  montagnes  qui  les  compofent 
 F IN   D E S   POTAGES. 
 A  G  E  N  D  A , 
 ou  T a b ie a u   GÉtrÉRAL  des  Obfervations  &  des  Recherches  
 dont  les  rcfultats  doivent  fervir  de  bafe  à  la  théorie  de  la  
 terre. 
 I N T R O D U C T I O N . 
 §.  2304.  L orsqu 'on  doit  contempler  des  objets  auffi  compliqués  
 que  ceux  qu’il faut  étudier  pour  fonder  fur  l’obfervation  les  bafes  dp  
 la  théorie  de  la  terre,  il  eft  indifpenfable  de  fe  former  à  l’avance  
 un  plan,  de. fe  preferire.un  ordre,  &  de  minuter,  pour  ainfi  dire«  
 les  queftions  que  l’on  veut  faire à  la  nature. 
 “ Comme  le  géologue  obferve  &  étudie  pour  l’ordinaire  en  voya-  
 géant,  la moindre diftraition lui dérobe, & peut-être pour toujours,  
 „  un  objet  intéreffant.  Même  fans  diftraétiqn,  les  objets de  fon  étude  
 ,,  font  fi  variés  &  fi  nombreux,  qu’il  eft  facile  d’en  omettre  quel-  
 u  ques-uns :  fouvent une  obfervation  qui  paroit  importante,  s’empare  
 »  de  tónte  l’attention & fait oubliérles  autres :  d’autres fois le mauvais  
 „  tems  décourage,  la  fatigue  ôte  la  préfence  d’efprit ;  &  les  négli-  
 »  gences,  qui  font  les  effets  de  toutes  ces  caufes,  laiffent  après  elles  
 „  des  regrets  très-vifs,  &  forcent même  affez  fouvent  à  retourner en  
 „  arriéré;  au  lieu  que  11  l’on  a  un  agenda  fur  lequel on  jette de tems  
 »  en tenis  les  yeux,  on retrace à  fon  efprit  toutes  les  recherches dont  
 »  on  doit  s’occuper.  Cet  agenda,  borné  d’abord,  s’étend  &  fe  per-  
 »  feftionrre  dans  la  proportion  des  idées  que  l’on  acquiert,  &  peut  
 »'fervir même à  des  voyageurs, qui,  fans  être  verfés dans  la géologie,  
 »  veulent  rapporter  de  leurs  voyages  des  obfervations  utiles  à  ceux 
 S a n   î