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entre le Vallais & la vallée d’Aoft- Le glacier de Zer-Matt & le Breit-
Horn qui y eft enclavé, appartiennent au Vallais ; mais'le col du Mont-
Cervin, fon obéüfque avec le glacier & la vallée de Val-Tornanche,
font partie de la vallée d’Aofte & des Etats du Roi de Sardaigne.
Gneifs. a l e bas de l’arrête qu’occupent les ruines du fort St. Théodule
eft compofée d’un gneifs d’un gris obfcur mêlé de lames de hornblende
noire , avec quelques noeuds , fouvent arrondis des mêmes
fubftances , mais qui dans ces noeuds , ne iont pas fous une forme
fchifteufe : on y voit auffi quelques veines de feldfpath, d’un blanc
jaunâtre cryftallifé en petits rhomboïdes.
Plus haut, en montant au Nord , on trouve fur ce gneifs.
Schifte. B. Un fchifte micacé verdâtre , tendre, dont les feuillets font fouvent
féparés par des veines de fpath calcaire parallèles aux couches des rochers,
avec des pyrites ferrugineufes, noires , en décompofition. Ces fchifte»
micacés verds fe diftinguent des fchiftes de hornblende & de pierre
de corne, qui leur reffemblent beaucoup, tels que ceux du §. 2227 j
en ce qu’au chalumeau le mica donne des. verres blancs, ou gris tranf-
lucides , tandis que lesf hornblendes en donnent des noir ou hruu
opaques.
Gneifs à C. Gneiss d’un gris brun, médiocrement groffier, avec beaucoup
demi grot mjca . ^ qU[ rcnferme des noeuds informes du gneifs, mais où le
feldfpath domine.
Gneifs à J), G n e j s s dont le mica verdâtre enveloppe chacun à part-les petits
farés! fe” grains blancs & arrondis de feldfpath. Ici le mica femble fe rapprocher
de la hornblende, car il donne un verre brun prefqu’opaque.
Psflage Bandï étroite de gneifs blanchâtre, dégénérant en feldfpath fchif-
è uo ft-'d- teux, si parties difcernables lenticulaires. Il paroit que les parties mica-
fpath gic- 6^gt (ju nç_ 2J, diminuent graduellement, & que peu-à-peu les enve-
D E S C R I P T I O N D E S O N COL , Chap. VI I . 4 1 ?
Ioppes des grains difparoiftent ; enforte qu’il ne rerte plus enfin que
des grains de feldfpath gros comme des grains de chanvre.
F. S t é a t i t e noirâtre en-dehors, Sc d’un verd plus ou moins foncé Stéatite
en-dedans , mêlée de beaucoup de veines de mine de fer magnétique
à petits grains. Cette ftéatite a une cafture inégale , fchifteufe, cachée;
elle eft un peu moins que demi-dure , & fe divile fouvent en rhomboïdes.
Il y en a 87 pas qui répondent environ à une épaifteur de 14
pieds. Quelques minéraiogiftes donneroient peut-être à cette pierre
le nom de fchifte chlorite. Voyez le §. 22S4.
G. LX, 011 tfoure la ftéatite interrompue par des débris divers ; pébrfo
mais en defeendant du côté du glacier à l’Eft , on voit que Ces débris ¿¡ver»,
viennent de l’affaiftement de diverfes couches minces qui repofoient
fur les bancs de ftéatite ; favoir :
a’ . Calcaire grenue d’un blanc jaunâtre, d’un grain très-fin, d’un
tiffu fchifteux caché, & exempte de mica.
b’ Calcaire bleuâtre au-dedans & jaunâtre au-dehors, qui paroit d’â-
bord compaéle, mais qui examinée avec foin montre un tiiTu grenu
fquameux.
r'. Gneifs à petits grains de feldfpath blanc, entouré de petits grains
de mica verdâtre. Ce gneifs eft peu dur, donne cependant quelques
étincelles, & fe cafte en fragments rhomboïdaux.
a'. Schifte micacé tendre , à feuillets minces, de mica verdâtre
avec des points de hornblende, verd de bouteille, & quelques écailles
de feldfpath.
e'. Gneifs blanchâtre, très-fin & dur, en couches parfaitement
planes ,'que je décrirai au §. 2260.
z'. Tuf calcaire, dont je parlerai ait §. 2261.
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