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 Obfervations  fur  les  montagnes  tertiaires, ou  qui  fo n t  composes  
 de  débris  des  autres  montagnes, 
 %:  2117  i*.  S i   elles  ne  Forment  pas  la  liiiere  extérieure  des  autres  
 chaînes  de  montagnes. 
 2».  Si à  l’idue  des grandes  vallées  qui  fortent  des  grandes  chaîne*  
 de montagnes,  on ne  trouve pas  des  collines &  même  des  montagnes  
 tertiaires  ,  qui  parodient  formées  par  l'accumulation  des  matière*  
 dépofées  par  d’énormes  courants  fortis  anciennement de  ces vallees. 
 Si leurs  couches  ne  defcendent  pas  du  côté  d’où  venoient  les  
 matières dont  elles  ont  été  formées. 
 4°.  Groffeur  &  nature des  fragments,  fables & terres  dont elles font  
 compofées. 
 1°.  Obferver  l'ordre  qui  a été  f u i v i   dans  les  dépôts  fucceffifs des matières 
 dont  elles ont  été  formées. 
 (¡0.  LeS  comparer  avec les  fubftanees  que  produifent  les montagnes  
 foit  primitives  ,  foit  fecondaires  dont  on  les  fuppofe  forties, 
 7°.  Voir fi  l’on  y  trouve  des  veftigcs  de  corps organifés.  Voyez le  
 Chapitre  XVIIg 
 ».  Voir fi  l’on  ne  trouve point dans leur extérieur ou à leur furface,  
 des couches  qui paroiffent  avoir  été dépofées  par des  eaux  tranquilles,  
 ou du moins  peu agitées ;  ou fi  au contraire, tout  en  elles, paroit avoir  
 été tranfporté par  un  mouvement  violent.  CHAP.  X§T* 
 C H A P I T R E   X I V . 
 Obfervations  à faire fur  les'montagnes fecondaires. 
 §•  2?i8.  i°.  D éterminer  avec  précifion  des  caraderes  diftindifs  
 entre  les montagnes  primitives  &  les  fecondaires. 
 Cela  çlt  difficile, fur-tout dans les genres  que  l’on  trouve également  
 dans  les  montagnes  primitives,  comme  les  ardoifes,  les  lèrpentines  
 &  quelques  efpeces  de  trapps  &  de  porphyres.  Quant aux  calcaires,*  
 la  cailure  grenue  paroît  caradérifer  les  primitives  ;  cependant  M.  
 F ic h t e l  révoque  ce principe  en  doute,  &  croit  qu’il  y a  des calcaires  
 grenues  fecondaires  &  des  compades  primitives. 
 a°.  Eft-il  certain,  comme  l’affirme  M.  Dolomieu  ,  que  dans  les  
 montagnes  fecondaires,  il  n’y ait  point  de  couches  entièrement  compofées  
 de  pierres  grenues  &  cryftallifées. 
 Déterminer  l’ancienneté  refpedive  des  genres  & des  efpeces  de  
 tenes  &  de  pierres  qui  entrent  dans  la  compofition  des  montagnes  
 fecondaires. 
 Ne  pourroit-on  pas  même  aflïgner  des caraderes  auxquels,  dans  un  
 même genre,  on  reconnoitroit les  elpeces  ou  les  variétés  les  plus modernes. 
 4°-  Si  les  montagnes'  fecondaires  font  toujours  inclinées  en  appui  
 Contre  les  primitives  les  plus  proches. 
 ï*.‘  Si  leur  couche  füpérieure,  fer-tout dans les calcaires  compades, 
 Tuwe  IF.  R  r  r