112 D * A L T & R F
D'Altorf
à Fiora.
Tremblement
de
terre.
ïluelen
•u Fiora.
Couches
arquées.
C H A P I T R E X X I I I.
D ’ A L T O R F A L U C E R N E.
§. 1932. A l TO r f eft bâti au pied d’une montagne haute & efcar-
pée, couverte de bois. Ou reiTentit dans ce canton, en 1774»
tremblement de terre, pendant lequel on allure qu’on voyoit mani-
ïefféman't ofciller cette montagne,; elle fembloit prête à fe renverfer
& à écrafer la ville. Il s’en détacha même une grande quantité de
pierres qui auroient caufé un très - grand dommage a la ville , s il ne
s’étoit pas trouvé fur la pente de la montagne un enfoncement qui
les arrêta.
Fluelen & en italien Fiera, eft un village a demi lieue dAltorf,
bâti fur le bord du lac de Lucerne ; c’eft l’endroit de ce lac le plus
voifin d’Altorf, & c’eft là qu’on s’embarque pour naviguer fur ce lac.
D ans mon voyage de 1783 , j’arrivai de bonne heure à Fiera, &
je profitai du refte-de la journée pour aller éprouyer la température
des eaux du lac.
§. 1933- J’Ai rendu compte de cette expérience, §• 1397- J’allai
plonger mon thermomètre auprès d’un moulin à feie qui eft vis-àvis ,
& à-demi lieue de Fiora. Pendant que ce thermomètre prenoit la température
du lac, j’obfervai de belles couches arquées qui font tout près
du moulin au Nord-Oueft. Ces couches font d’une pierre calcaire grife
& compafte. Elles fortent du lac dans une fituation verticale , puis elles
fe recourbent contre le Sud-Oueft & deviennent concaves de ce côté
là. Ail Nord-Eft , du côté de leur convexité, il fe trouve un vuide,
phénomène
A L U U N E -, \ Chep. X X I 1J. ^
phe'nomene remarquable; do^t, j ’ai- parlé , auquel rje; reviendra}
bientôt.. àJxuni»noa '¡h m/nuhii w »*hr. aiipyns vnuvuf Unimbi'i
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E n obfervant ces couches de près, on voit qu’elles (ont extrêmement
biiféeSî, &, plies.p^Qifipnt l’avoir épéfiansd’aêledejeur §iexjpp^&mar ...
k fqjfc^naêipq qqi ar.péçhies.. jj ¡mm auii ' ',lt
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§. 1934^ Je . revin^, coucher à Fiorg,, j’qn.rppartis, je .ljenjeniai^ Lac d«
inaün. Le.pïix.eftfîxé. par un tarif* 13 liv. de-Fraiice pour u» bateau .Lo?et5® •
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&:,trpjp.|];s,meprs|, quj daiv;enf.yous r.coqd)?ue ;qaps #n ijopr.-qe .nor$, * pour la
Lucpi'pe. La dijtaijce. parlej lac. eft de 8 lieues, O u paie, 49 fols de plus Géologie.
fi l’ou veu.t:que le.ha1teaq!1fûit couvert.
, -xiiiiUol lioybno nu ancb , 3 nam« nom so s h stnifn'nvüi.rnil cl / . t-,1
., Ç ç t i e . navigatioij. ,çft. lintiéreffaute | a tous :égar_ds ; . les. couches dey
montagnes, s’y gréfeqÇqgt .^opy, . ,dçfr, fonpp* • variées. ,Jç
n’entreprendrai pas de les décrire en détail, quoique je l’aie fait dans
mon,journal pop^pia propre; /'a jà sfa ê tip n je ne .parlerai, que cçjles
dont je pourrai, tir.er,.quçlqu’ipduèlion relative à, Ja, théorie.. Qn peut
voir, les contours, bifartes des.coupbes; de, .qpeiques-unes dp, ces. .mopia-
gnes gravées cj’ap^èsi;ScuEuciî^ER , àlq.fprtp dp difpouiÿ 4 e "Wê-WS*
n ie r i fur l ’origine 4és 1fop|aine^.i,■ n . , ( , : f.y ; m ,j ■-- à ’ »
§. t j î y . En.partant de ,Fio ra .pou^;J .ucerpçr, l’qn .lf dirigeap^jor4 Couchs»
de l’aiguise vers un promontoire nommé Ax,etyjuequi forme le. p ie j e“ s bride
VAxenberg. Depuis la c im e . jufqujau de; pette Jiautq moutagije
calcaire, on voit des couches qui ont la forme d’une S écra fé e/ou
dont Içs.coqrbucqs font,extrêmement for£es,.,Çss $.fojif .plpfieuçsYfois
redoublées , . fouyent en feps,cpÇ|tqiires,>.; & A’ojn. fyojt.,entrjelleSf des
maifes 4d e , poçlrer dont lajftr^tiAcf4 °d - ¡u/fft.,p°4pL djftiufle.nL9rfqq’qn
..obierye _de p.rèjç pes .cpp.chps repliées,-} omtecorniort .q u ’elles, font
fréquemment brifpes da,ns,.,lçsj fortep., co.pijbijres( , çjeJav,pr)op.ye
qn’plles n’ont; ppint.. été, .formée^ pjîips,., pejt.p.,.poi4üop,.,ijn,reiïç.t,1 les
g^ ap^ s,y eiq é s,, les ag^thes^ Jes ^ a ^ e ^ ft,j^,^.^éja4r,ajiiljS£ rpigfrepjcgn1*
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