mer, que la force magnétique n’eft proportionnelle à aücune fomffion
des diitances.
Or , en partant de ce principe, il n’eft pas difficile d’évaluer les
variations réelles des. forces magnétiques d’après celles qu’indique le
magnétometre. Mais, les détails de ces calculs nous écarteroient trop
du but principal de ces voyages. Cet objet pourra former le fujet
d’un Mémoire féparé,
C H A P I T R E XI .
OBS E R V A T I O N S R E L A T I V E S A L A
P H Y S I O L O G IE.
%. 2105. Ï l étoit intéreffant d’obferver quel feroit fur nos corps introda».
l’effet d'un féjour prolongé dans un air auffi rare que celui q u e n o u s don,
refpirions fur le Col du Géant. Il faut fe rappeller que la hauteur
moyenne du baromètre fut pendant notre féjour d’environ 29 pouces,
c’eft-à-dire, de 9 pouces plus bas qu’au bord de la mer, & qu’ainfl
la denfité de l’air étoit là de près d’un tiers plus petite.
M. O d ie r , Doiteuren médecine, très-zélé pour les progrès de fou
art, m’avoit donné quelques queftions qui devoietit fervir de texte à
mes obfervations.
§. 2106. Déterminer avec prêcijion le degré de chaleur animale. ChaUui
DanSN la matinée du 17 , dans un moment où j’étois bien tranquille , *minsle>
& fans m’être donné aucun mouvement violent, je plaçai fous ma
langue un petit thermomètre de mercure en tenant la bouche fermée,
& j'obfervai en même tems ce thermomètre avec une loupe ; je le
trouvai à 29 5 , & c’étoit auffi dans les mêmes circonftances le même
degré dans la plaine.
§. 1 106. Compter le nombre dinfpirations &“ d'expirations qu'un Retira»
homme bien tranquille & non prévenu peut faire dans une minute, w
ainji que le rapport de ce nombre à celui dés pulfations du poulx. Dans du pouls. '
les mêmes cirçonftances que celles du §. précédent, je trouvai d’abord
7j pulfations pour chaque infpiratioa & autant pour chaque
& r *