f i F J I L Ê E L i r J N T I N E, CÙp. X L
«ne forte de refped pour fa mémoire. J’allai témoigner mes regrets
là pauvre famille, & là veuve me remit une petite colleétion de eryf.
taux & de pierres les plus remarquables, qu’il mettait à part, à
mefure qu’il les trouvoit, & qu’il wme réfervoit pour le tems où j t
je viendrais à Ayrolo.
-Le fol de ce village , eft élevé de 185 toifes au-deffus de la mer.
U O N T A G K I D E P ÉS C1 VMO, Chap. X I I . T?
C H A P I T R E X I I .
E X C U R S I O N A L A M O N T A G N E
D E P E S C I U M O .
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§. 1807. L e St. Gothard, proprement ainfi noninié, ce que l’on Limftè*
entend, quand on dit qu'on paffe le St. Gothard, e/t ce col élevé du St- Ga*
qui fépare la Vallée d’Urferende la vallée Lévantine, entre le village
de l’Hôfpital au Nord, & celui d’Ayrolo au Midi.
D ans un fens un peu plus étendu, l ’on donne le nom de St.
Gothard à un plateau élevé, que le pailàge que je viens de nommer
! coupe à-peu-près en deux parties égales, & qui eft borné au Nord
par les montagnes de la vallée d’Urferen, à l’Oueft par celles qui
dominent le Rhône auprès de là fource ; au Sud-Oucft par les vallées •
de Bedretto, & d’Ayrolo au Midi par la. vallée de Piore, & au Sud-
Eit par celle de Medel..
C ’e s t à-peu-près extre ces limites, que s’étoit renfermé feu M. Reliefe
E x c h a q u e t dans les reliefs de St. Gothard qu’il faifoit exécuter. Ces tc'^ee J1'™*
'reliefs ont 5; pouces de longs fur jo de large, & 6 ou 7 de hauteur. M. Exils
font conltruits fur une échelle d’une ligne pour 50 toifes; & lesCHA<iU**t
rochers, les glaces, les neiges, les bois, les prairies, les villages y
font imités d’une maniéré tfès - diftinéte. On y voit les fources du
Rhône, du Téfin, de la Reufs, & quelques-unes de celles du Rhin.
ICes reliefs, de même que ceux du Mont-Blanc, font également inC.
truâifs, agréables à l’oeil, & digne» d’occuper une place dans tout
cabinet d’amateur..