Blcc de
■Jayonnan-
«e.
Même
éltedion
des cou-
*hes.
Premiers
granits
veinés.
M A Y R 0 L 0 A U H A U T
Eft au Sud Sud-Oueft, comme celles que, j’avois obfervées au-deflus
du pont de la Tremola.
§. 1827. A 6 min. au-deffus de ce fécond-pont , on voit au Bord du
chemin, à gauche en montant, un grand bloc de rayonnante ou
d’une efpece de fchorl verd , qui là , eft mêlé de veines de ipath calcaire.
M. Besson a décrit cette pierre, pag. 2 0 2 ,. & je Pavois déjà
obfervée dans, mon voyage de 1775V
D an s le catalogue dé la collection des pierres du St. Gothard , dont
la dénomination, a été faite fous l’infpedion de M. W e r n e r , cette
pierre a été'défignéé fous le nom de pierre rayonnêe ( Strabl-Stein )
tenant le milieu entre la vitreufe & là commune. Mais on- verra dans
le Chap. X X , §. 1920, que il cette pierre a réellement quelques
rapports extérieurs avec, le fchorl vitreux, qui eft lè fchorl verd dû
Dauphiné , elle en différé effentiellement par fa compofition.
§. f§28. Un peu au-deffus de-ce bloc , le Tefin. fait une grand*
ehùte, & coupe là des-couches de roches feuilletées dont les plans
font encore dirigés, du Nord Nord-Eft au Sud Sud-Oüeft. On voit
même au haut, de la montagne, à gauche , des couches de couleur de
rouille qui tombent en décompofition, & dont la.fituation eft encore
précifément la même. La montagne,à droite, préfente auffi de très—
belles couches femblablement fituées;,
§. 1829. A f min. de là chute du Tefin , lès rochers, dont les couches
font toujours parfaitement prononcées & femblablement fituées,
prennent une apparence tout-à-fait. granitoïde- La pierre eft dure.,,
fes grains commencent à être diûinds; on y reconnoît, des parties de
mica & de feldfpath ; c’eft: en un mot un vrai granit veiné. Lorfqu’on
regarde en avant , le chemin paraît barré par une. haute enceinte de ;
granit ,, du haut duquel fe précipite le. Tefin...
Premiers § . i S j o . A 8 min. plus haut, après une interruption , des rochers
*n ^ûi'maüreureufement dérobent la tranfition entre les granits veinés. &
D V St . G O T H A R D , Chap. XIV.
les grànits en maffes, on trouve ceux-ci parfaitement prononcés. Mais
•cette interruption n’empêche pas d’obferver que les couches ou les
divifions fpontanées des rochers perféverent dans la même fituation.
En effet, ces granits en maffe font divilés en grands feuillets exactement
parallèles 'aux roches micacées & aux gneifs qui les précédent.
Je dois cependant avouer qu’en les obfervant de près , comme je le
fis en montant à leur pied & en côtoyant leurs tranches, j’y trouvai
dp grandes irrégularités ; ici, des maffes iolides ; là , des maffes quife
divifent , mais feulement dans une partie de leur étendue ; ailleurs,
dés divifions obliques au fyftême général. Mais comme je l’ai dit ailleurs
, à une certaine diftance, où ces détails’ s’évanouiffent, on ne
;yoit plus que les grandes divifions qui paroiffent diftindeiiient prononcées.
D’ailleurs, de femblables irrégularités, dans les détails de la
iftratification des roches indubitablement ftratifiées, nous ont accoutumés
à ne pas attribuer trop d’importance à de femblables détails.
Outre cela le parallélifine de ces divifions avec les couches des gneifs
qui les précèdent, ajoute un nouveau poids à ces confidérations : &
enfin le dos ou la derniere face de la montagne, qui fe termine parallèlement
à ces divifions, me paraît encore prouver que l’on doit les
eonfidérer comme des couches.
I L es granits dont je parle ici, font fitués fur la droite en montant,
ou à PEft de la grande route, & on voit à l’oppofite les rochers de la
montagne de Fiéüt, que je décrirai dans le chapitre fuivant, & dont
les divifions , vues à cette diftance , paroiffent fi bien prononcées ,
que j’aurois deliré d’en pouvoir rapporter un déifia.
S- 18jr . A près ayoir paffé cette première maffe de granit, on tra- Dernier»
yerfe un petit fond couvert d’herbe, où fe raffemblent pluficurs ruif- gra"Its e" « *• arrivant i.
ieaux, & l’on monte enfuite une pente-rapide fur des granits à gros l’Hofpice.-.
grains de feldfpath. La ftrudure de ces granits n’eft point diftinde-
. ment prononcée. Mais en arrivant au haut de cette pente , à l’entrée
jde la petite plaine où eft l’Hofpice des Capucins, on traverfe des gra-
;nits dont les grains font plus fins, & dont la pofition & les formes
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