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bbnt Je, promontoire..on voit; la diréiHon , cto lab.changer’ pïefqffîtn
angles; droits y il ¡couroitàlpeuuprès du Sud au;Nord;- & il court-pret-q
quedeft’Eft à l’Oueft. On cotoye la rive méridionale , couverte iciffied
prairies; là , de forêts eii pente douce,, compôfées. d’un agréable mè--,
lange jdé fapûis,:fie; h ê t r e s d ’alifiprs &. de Cochenes- , f&rbic$, rfac«l>
paria ,à dont Içs. fruits/.rouges font un effet charmant au milieu de >
îo u s j ces ; verds de ¡différentes nuances. La.rivd ' ;oppofé» au 1 Nord , eft >
au contraire fort fauvage ; ce; font des ,bois noirs qui defcendent dans -
le lac par des pentes extrêmement rapides.
G e n f a u . - 1,94a Q n .¡traverfe enfuite une fécondé! fois le la c , pqur venir
ranger, la côtç feptentrionale, ■& au ¡bout de la troifieine heure d en iv i- ;
gartion depqis' Eioifa j) l’on paffe devant le village de Gerfau ou - Geri-
fau- Ce; ¡village eût le chef-lieu ¡d’une république; q u i eft vfaifemblablè-
ment la plus petite du monde policé. Sa population., eft d’environr
la o o am c s , & fon. gouvernement démocratique, femblable à celui
* - des’.Jietits Cantons','- doiit elle eft;alliée. ; ;. é- lü/l >.i) t»r
Rigiberg, §• H941- A;trois quarts defieUe de Gerifau,; on; doubla, encore un
fcinte mon. promontoire dâns; un endroit où le. lac. eft reffèrïé entre d.éuît,pointes
eaHloux6 oppoiées, &• on tire enfuite droit, anNord am pied .du, Rigibexgr,ou
roulé*. Mont^iiigi-,'-quel’on;a.alors en.facei, . ,..¡¡c j f t j i j - , - v
C e t t e montagne m’avoit déjà frappé dans mon précédent voyage
p ar ;fa■ hauteur,', par la régularité ¡de, fes eouchesry &; paeifai copleùr
violette. En e ffe t,, de grandes couches de, cette,¡couleur . entrecoupées
par-des, efpaces'couverts de,,bois, de prairies & d’habitations ,jforiiie,
un effet extrêmement iingulier, 1 cette montagne piqua ¡bien, plus
encore ma, cu fio fîté, i-lorlqu.e" M- \ le . .Général P f vf dÉR m’eût ¡appris
qu’elle étoit entièrement compofée de cailloux roulés. J’avois projeté
d’y m on te r, mais il auroit fallu confacrer une journée entiere à cette
eXcurfiôii /',& je ri èn avois' pas' le ftérriL;' d b illé um j,eto'i^alîuré'’dl’a c - i
quérir a p eü -pr lsîé è r iiem éi'liM iéféi en'âifanL oblèrvcr'fes 'cou chés'
A L U C E R N E-, ''Chap. X X I I I . ih-f
àlfori pfed'ifoùAeùk'fcouleuf'j leur épaiffeur & leur inclinaffóu font
évidemment-les mèfries qù’à la c in ie ;*& 'M ; P f ÿ f f e r v qui a plufietfrs
fois'viiïté lés¡pentes & lé fomiftét de là nfoiitàghe, n i* 'affuré que leur*
nature (èw adffi pin-tout la inéme. ’
J’allai donc âbèrder à fon pied; j ’dbfervai d’abord , îur la rivé
niènte'du lac’,' dés- blôcs qUi!s”étoiéht détàchéâ de là'inontagnè’/'après5
quoi je montai le lorig dé,! lès flâïics: -Je' trouvai Tes co'ucheé 'd’ttné '
épaiflèurcorlfidérablei, quelqüeis-tines de yo1 à 60 pieds, montant contre
• le couchant fous'‘un angle'de' i f à io degrés.' |
C es cpuches font entièrement eonipoiees de çaillpux roule's & arrondis
;&¡tous, au moins tous ceux que je v is | font, ¡des. pierres de nature,
fecondane ; fayojr, _qalcak.es cqipçfjçies.de çquleur grffie ,g r ç s , petrofilçx.
feqondakes_, fragments. dq.poudingue.^plus aqcieqs. compqfés de çail-,
loux roulés pluspetitp, ¿c folijcipent affemblés ; dÿ.çn^n, de.s.pjçrres pou- j
g^âtres, tendres ..aijgiffeufe.s.,, que lese.au^ pluviales délayent ; dqttt;,
le détritus, entraîné,par, les. çaux, teint toute, cette qiqptagpe &
faoe des pierres dopt çlle ¡qft co.mpoïee de la couleur yiçriettç. op; rq,uTit
m m a n ifon. remarque 9, Pexjérieur, Le .gluten ¡qtqije,ces pierrçy.j
entr’elles eft de nature calcaire; auflà les, e^px quj fqrtent de l’intérjpitr ,
d^lsj.mçmtegne ,déppfent-ei|es..un tuf; de,,1a,m^me . p q t u r q . , _ , J
rfëWlk ,cç que m’apprit l’obiervation des,,coüches infécieuref decqt.te>l
tttqntagne.j.majSién-la revoyant*Lucerne«!dansle¡relief de M».lfcgénéralv
P f y f f e r , je fus de lui que. fa cime eft élevée de 743 toiles au-deffus
dü lac de Ltfcerneg § pan cohféquene d e v$6? -toifês aü ^deffus'- de fa
meì ;i¡hauteur bien; confidérable pour üne'montagne de poudingue.1
flf fh^ftpjfur ,ce même rqlief, d’qù, ayoitpu venir cette
en°Æ9îf ¡4?. 1 ËQttjxj fepbn^iùres,^ je remarquai que la vallée ^
iflfliitfiMIMSSIÉ 4*0? k . ÇâPton de Glaris, & trayçtfç ,