avons données, on a pu suivre, depuis l’homme jusqu’à la baleine,
es frontaux, les pariétaux, les os du nez, en un mot, toutes les paries
consumantes du crâne et de la face, à très-peu d’exceptions près,
t lies que 1 absence des lachrymaux dans quelque, espèces, etpeutetre
celte des mterparletaux daDS quelc[uçs; autres. Le J | l |
différences apparentes dans le nombre des os tient généralement au
p us ou moins de promptitude avec laquelle ils s’unissent entre eux,
et font disparottre les sutures qui les distînguoient. C’est ainsi que le
pariétal, dans 1 adulte, paroît tantôt simple, tantôt double, et même
triple ou quadruple, en comptait les interpariétaux qui finissent
toujours par s y réunir ( i) , etc. Mais en prenant l’animal plus près
de sa naissance, on-voit, disparaîtreces anomalies, et, en remontant
jusqu au fétus, ou en général jusqu’à l’époque où tous les os sont
encore distincts, on trouve un nombre normal, le même pour toutes
les espèces, sauf, comme je viens de le dire, quelques exceptions
fort rares.
C etoit une question curieuse de,savoir si cette analogie se soutien-
droit dans les autres; classes, de vertèbres, et si les différences qtu’elles-
présentent ne dépendraient que dos époques où leurs os se soudent|
si les reptiles, par exemple, qui conservent toujours à la’ tête beau-
coup plus d,e sutures que leSjmammifères, pôurroient être-considérés,
à cet .égard:, coiiime des .mammifères dans un état,analogue.à celui
de fétus,; si les.oiseaux, qpi dans leur premier âge en ont autant que
les reptiles,, mai, qui, lorsqu’ils approchent de l’état adulte, en offrent
souy eut moins ;que les maipmifèfes., seraien t au.contraire, en quelque
sorte, des mammiferes.passant plus!;rapjdement d’un état à l’autre,,
et .s’avançant même plus loin par rapport à .la réunion de leurs os* ^
aUpf ^.S?flr;9y-S.aint,r Hilaire, l’un defs premiers.,; a traité.ce beau
problème » et il. y ;a obtenu sur plusieurs points de -véritables succès-
Je ] ai traité, aussi à diverses reprises.dans mes cours, et j’ai donné,
- b i iÆ - B ~ C’est à <»?*?"*«/*•£?. ÇOMtW»-.*w%,la5i}elle- 1 « interparictaux s’unissent
d’abord aux pariétaux, avant que ceux-ci .ne se soudent à l’occipital;, .que' je persiste.à leur,
laisser ce nom qué je leur avois donné il y a long-temps , et contre lequéfil ne me semble pas'
que tes objections de divers anatomistes aient dû prévaloir.
dans les Occasions 'où l’ordre dre nles'pubHdatiorfs’lé démàndôi't, quelques
extraits de mes recherches sur cet intéressant 'sujet '(h-) ; mais il
est devenu l’objet de txùvaùx et d é publications pltfs suivies de la
part de plusieurs savans ân'atômistes-, particulièrement de MM. Oken,
Spix, Bojànüs, -Ulrich, Rôsfenth'al, ëïc.
Won -seulement c’es écrivains ont cherché à assigner à-chaque o;s ,
dans les vertébrés ovipares, sa correspondance avec un os ou une
partie d’os déterminé dans les mammifères : maïs se conformant à
Cette métaphysique idéaliste et pknthéistiquè dite pMlôsopliie de là
nature , qui a joui pendant quelque temps d’une assez-grande vogue
en Allemagne-, et dont les sciences positivés, comme il est d’usage
dans Ce pays-, ont cru devoir momentanément adopter lë langage,
ils ont cherché à retrouver dans la têtë unë 'représentation de la
totalité du corjrs , comme en général, selon les principes-Éè cette
philosophie, chaque partie, et chaque partie de partië, doit toujours
représenter le tout.
C’est ainsi que M. Oken ( dans son Progràhnne sur la signification
de la T ê t e f Jeria, 1807 )""ëA parti de Fànalogïë qui
existe à divers. égards entre lés espèces d’anneaux que forment
les os du crâne et ceux dés vertèbres, pour considérer le crâné
comme un composé de trois vertèbres (2); et que cherchant dans les
diverses parties delà tête, les représentans des diverses parties du
(1) Je ne prétends contester à aucun des auteurs qui ont écrit sur cette matière la propriété
des observations qu’ ils ont publiées ; mais je dois réclamer contre l’affectation que quelqûès-
uns ont mise et mettent encore à ne citer que mes Leçons d’Anatomie publiées en 1800 par
M. Dumeril d’apres mon cours de 1798, et à se donner l’air de prendre beaucoup de peine
pour me réformer , lorsque cependant ils avoient vu les innombrables préparations que j’ai
faites depuis ce temps-là, et que même plus d’un d’entr’e eux ( soit dit sans reproche) en a
profité pour ses études. Or ils savaient bien que ces préparations éloient déjà une sorte de
publication de ma pa rt, et peut-être eût-il été juste de me citer d’après elles , et non d’après
de premiers essais-qui ne pouvaient être que l’ébaùcbe d’un grand plan.
(2) Le corps du sphénoïde antérieur représente le corps de la première, ses ailes orbitaires
les parties latérales de l’ anneau , et les frontaux son apophyse épineuse : c’est la vertèbre
oculaire; la seconde ou la maxillaire est représentée de même pat le corps du sphénoïde
postérieur, par ses ailes temporales et par les pariétaux, et la troisième où Y auriculaire par
l’os basilaire , les occipitaux latéraux et l’occipital supérieur.