ai eu des fragmens de dents du département des Landes. C’ est ce
qui me détermine à profiter de l’occasion que j’ai d’offrir aux géolo-
gistes un objet de comparaison pour les ossemens de ce genre. Le
squelette de morse de la pl. X X X I II , le premier qui aura été publié
par la gravure, est dû au zèle inépuisable de M. le professeur Buck-
land, qui, ayant reçu de l’amirauté ce beau morceau recueilli dans
la mer Glaciale, par les compagnons du capitaine Parry, a bien voulu
me fournir par là les moyens de compléter l’histoire ostéologique des
grands mammifères, ...
Le cou est aussi long qu’aux phoques ; des cotes épaisses forment
un thorax large et solide.
Il y a sept vertèbres cervicales1, quatorze dorsalès^ six lombaires,
quatre sacrées, et huit ou neuf qoccyeiennes.
Le sternum a neuf os,^ et il y a neuf paires de côtes vraies.
Toutes les, parties du squelette ressemblent beaucoup à celles du
phoque à ventre blanc.1 1
Les apophyses transverses des vertèbres cervicales se prolongent
un peuplas.
Les apophyses epineuses des dorsales s’élèvent moins , et ont plus
de dimension d’arrière en avant.
Les corps des vertèbres sont plus courts et plus lârgesfles apophyses
transverses des dorsales se renflent au-dessus de l’articulation
des côtes en tubercules rugueux!
La partie Supérieürehdes côtes, surtout des antériénrcSj est comprimée,
et plate d’avant en arrière.
L ’omoplate est moins large de la partie antérieure , plus’hautc h
proportion par conséquent ; son bord postérieur est plus rectiligne;
son épine est plus, saillante.
crête deltoïdale de l’humérus et! sès''cïête^lcondy]oïdiennes
sont plus marquées ; l’olécrane est moins haut, et ne fait pas en dessous,
un crochet si aigu.
Les dernières phalanges ont une forme très-particulière J tronquées
net au bout, ayant en dessus une fosse, au milieu de laquelle est
une très-légère arête servant de base à l’ongle. Cependant le phoque
approche de cette forme , mais sa fosseVoçcupe que le bout de la
phalange. ; , , ,, , . ,
Le bassin est plus allongé; spn ds des îles plus long et plus épais;
le fémur est aplati de même, mais un peu plus long à proportion et
moins rétréci dans lè haut. .
Le tibia et le péroné sont mpins arqueÿ
L’astragale se rapproche davantage de la forme d’un astragale de
carnassier; aussi Iepied paroi t-il pofivoirijirendre plus aisément sa
position ordinaire dans ces animaux. Du reste, il est compôsé comme
dans le phoque. . . ,10..ït
L a queue pst plus courte à proportion que dans Fa plupart des
phoques. - , . ■
lLxplicaiion.de la planche X X X I I I .
Le squelette du morse'est représenté F f f Ë i ï É Ü Ü S j * 1$
uarsa lace id éd eu rë l fig-3 ; par s¥lac'é àtirineure^ fig- 4; etparsafacepostérjeure, fig. 5.
Fie 6 représente la face antérieure de l’omoplate.; l’humérus,, fig> 7, v.sa tete supérieure ,
« * 8 ; sa tête inférieure, fig. 9 ; l . , ^ t « t ^
par sa face anterieure , fig.' I . f le u r face Inférieure, fig. la ; le carpe e lle métacarpe, l 3 ;
le bassin fig. H le fémur, fig. l 5; sa tête supérieure , fig. 16; sa lete.mferieure, fig, 1 7 ,
le tibia et té péroné ,'fig. Æ leur tête: supérieure, fig,, 19 ; leur tete inferieure, fig.jao ;
l ’astragale, vu par sa face inférieure , fig. ». ; le calcanéum, fig. a » î le tarse et le métatarse,
fig, »â*t l ’Atlas, vu par sa^face supérieure, f ig ^ 4 ; par sa face inferieure, fig. 25.
Sur le Rorqual de la mer Adriatique au cabinet de Bologne.
Addition'a la page 872 du tome Y , i re- partie.
M8t. Ranzani a bien voulu m’envoyer un dessin parfaitement exécuté
de la tête de ce rorqual, vue par ses trois faces principales.
C’est un jeune individu ; et en comparant ces dessins avec ceux de la
tête qui est au cabinet de Berlin, et dont je donne la figure pi. X X V I ,
fig. 6, je l’ai trouvée entièrement semblable, en sorte qujl n y a
pas lieu de douter que la même espèce de rorqual ne vive dans la
mer du,Nord et dans la Méditerranée; mais en meme temps il y
en a dansYcette dernière mer une autre espèce, celle qui a échoué
aux îles Sainte-Marguerite, et que nous représentons même planche, IBM