s’articule à une facette de la face inférieure et du bord antérieur de
l’apophyse transverse, qui n’est que la facette, g , déplacée. Cette
tête de la côte se rapproche toujours de son tubercule.
Enfin les deux dernières côtes n’ont plus qu’une seule facette à
leur extrémité, qui s’articule à l’extrémité de l’apophyse transverse.
Il résulte de là que les quatre premières dorsales ont seules à leurs
corps une facette costale, et une à leur apophyse transverse; que
les six suivantes en ont deux à leur apophyse transverse; que les
deux dernières n’y en ont qu’une.
Les lombaires ne diffèrent des dorsales que parce quelles nont
pas du tout de ces facettes-
Les apophyses épineuses, tant aux lombaires qu’aux dorsales, sont
droites, larges et carrées. La première dorsale seule a la sienne un
peu étroite et inclinée comme celles du coù..
Les deux vertèbres sacrées ont de fortes apophyses prismatiques,
qui s’élargissent en dehors pour porter l’os des îles. Ces apophyses
appartiennent au corps de l’os, et non à la partie annulaire comme
les apophyses transverses ordinaires, qui ici sont réduites à rien. La
suture qui sépare la partie annulaire traverse sur la racine des grosses
apophyses dont nous parlons. Dans les jeunes individus ces grosses
apophyses, ainsi que les apophyses transverses de la queue, se séparent
même entièrement du corps par une suture particulière ; aussi
méritent-elles plutôt le nom de côtes que celui d’apophyses trans-
verses.
On voit, en fig. 8, et pl. V, fig. 6, ces deux apophyses et leur
manière de s’attacher à l’os des îles.
Le s vertèbres de la queue (fig. S, 6 et 7)
Ont les mêmes parties que celles des lombes. Voici leurs différences.
r°. Leurs corps deviennent de plus en plus minces et comprimés;
2°. Leurs apophyses articulaires deviennent verticales jusqu’à la
seizième ou dix-septième;
Ensuite les deux postérieures se réunissent en un plan oblique et
seulement échancré au milieti , qui appuie dans une échancrure plus
large de la vertèbre suivante ;
3°, Leurs apophyses transverses diminuent jusqu’à la quinzième
ou seizième, et ensuite manquent tout-à-fait ;
Commeje viens de le dire, elles se détachent dans les jeunes sujets1,
et avec l’âge elles se soudent au corps plutôt qu’à la partie annulaire ;
4°. Leurs apophyses épineuses se rétrécissent et s’allongent jusqu’à
la vingt-deuxième ou vingt-troisième, et ensuite rediminuent et
disparoissent vers les dernières;
5°. A compter de là seconde, leur corps a en dessous, à son bord
postérieur, deux facettes pour porter un os mobile à deux branches,
en forme de chevron, qui représente une sorte d’apophyse
épineuse inférieure. Voyez n , n , fig. 6 et 7. J’ài trouvé de ces os
jusques aux dernières vertèbres; mais ils vont en se raccourcissant,
et leur pointe en se dilatant, dahs le sens de la longueur de l’animal.
Les côtés e t le sternum^
Les côtes sont au nombre de douze de chaque côté, sans compter
les appendices des vertèbres cervicales que l’on pourroit fort bien
nommer des fausses côtes, et dont la septième, à la longueur près,
ressemble, à s’y méprendre, à la première côte. Cette première côte
et les deux suivantes ont leur partie supérieure bifurquée, et donnant
une tête qui s’articule au corps de la vertèbre, et une tubérosité
articulée à l’extrémité de l’apophyse transverse; mais à compter
de la quatrième, il n’y a plus qu’une légère division en deux lobes,
articulés l’un et l’autre à l’apophyse transverse, dont l’extrémité est
échancrée, pour recevoir l’antérieur qui est un peu plus long que le
postérieur. La première et quelquefois les deux premières côtés proprement
dites n’ont point de cartilage qui les joigne au sternum. Les
huit ou neuf suivantes ont chacune un cartilage ou partie sternale qui
s’ossifie promptement, mais qui se joint à la partie vertébrale par
une portion intermédiaire long-temps, et peut-être toujours, cartilagineuse.
Les six côtes qui suivent la troisième ont vers le bas de
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