Cette suite de vertèbres donne lieü h plusieurs remarques importantes.
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La première est relative à l’os en chevron et à la position de son
articulation. Sa longueur êt celle de l’apophyse épineuse qui lui est
opposée prouvent assez que la queue étoittrès-élevée verticalement.
L’absence des apophyses transverses sur une grande partie de la
longueurde la queue prouve en même temps quelle étoit fort aplatie
par les côtés.
L ’animal étoit donc aquatique et nageur h la manière des crocodiles,
faisant agir la rame de sa queue à droite et à gauche, et non
pas de haut en bas; comme les cétacés. Les monitors ont la queue
plus ronde, et les apophyses transverses y régnent beaucoup plus loiD.
Dans les crocodiles, les iguanes, lès basilics, les lézards, les stél-
liôns , et en'gjénéral dans tous les sauriens que je connois, excepté les
monitors, et même dans les cétacés et dans tous les quadrupèdes à
grande queue, l’os en chevron est articulé sous la jointure et se,
trouve commun à deux vertèbres. Lés monitors seuls ont sous le
corps de chaque vertèbre deux facettes pour le recevoir comme
notre animal; seulement le corps de leurs vertèbres étant plus allongé,
ces facettes sont âu tiers postérieur. Dans le fossile, qui a les
vertèbres fort courtes d’avant en arrière, les facettes sont presque au
milieu.
Mais je ne connois aucun reptile où l’os en chevron se soudé et
fasse corps aVee la vertèbre, comme dans celui-ci, pour toute là
partie postérieure de la- queue. C’est un caractère de poisson, et il
devoit beaucoup en augmenter la solidité.
Un autre caractère qui distingue notre fossile, et des monitors et
de tous lés sauriens, c’est la prompte cessation des apophyses articulaires
des vertèbres qui manquent dès le milieu du dos, tandis que
dans la plupart des animaux elles régnent jusque très-près du bout
de la queue.
Les dauphins montrent ce caractère, et c est probablement ce qui;
joint à la brièveté du corps dès vertèbres, aura encore contribué à
faire illusion à Pierre Camper.
Les premières vertèbres dorsaley„,ont,le|u;s,apophyses transverses
courtes et terminées par une facette bombée, oblongue, et dont la
direction est oblique par rapport à l’axe delà, vertèbre-,Cotte facette
qui porte, la côte est unique : en conséquence la côte, ne s’y attache
que par une seule tête. C’çs,t un caractère des monitors et de la plupart
de,s-sauriens, excepté les seuls; crqcodiles, dans lesquels précisément
il n’a point lieu ; car dans le, cou il ,y a deux tubercules de
chaque côté pour chaque côte; dans le dos, les apophyses transvgrses
sont longues,,, déprimées., - tranchantes, et les antérieures ont deux
limettes pour chaque côtp, l’une au bord antérieur, l’autre àTextré-
mité. Les trois dernières côte&sonl les seules <pii n’aient qu’une tète,
Aussi peut-on regarder comme l’une des grandes,singularités de. l’ouvrage
de Bl. paujas., qu’il ait fait. gs%v.ej» * ph LII, une.partie de dos
trouvée, à - Seiehem, ajoutant,, p, 2;j8, que es dessin prouve, rnieux
que, tout ce qui ilp o u rro itd ire -, que. l ’animal de M aeslricht aap-
par.lcau à un crocodile; tandis que cette pièce à elleseule,nous
mettrait.en état de prouvep le contraire.
I j u c partie de ces vertèbres, antérieures qui portent, un tubercule
cm apophyse épineuse, inférieure appartenoioitl sau.s doute au cou ;
mais pommé, on ne trouve dans aucune les deux tubercules,qui,dans
lu,crocodile, portent la petite fausse côte de chaque côté, c’est encore
une preuve que notre animal n’ est pas un crocodile, et qu’il
avait.plus.de liberté que.çét amphibie pour porter sa tète de côté.
Les apophyses,,épineuses inférieures sont bien dans les crocodiles ;
mais ellps.sont aussi dans les autres sauriens, et.dans beaucoup de
serpens; il y en a même dans Jè§j ruminons et; dans les cbevauxi Quant
aux; eétàcés, Ia .brièye.téfde-jlenr cou, . laifijéqupnte réuniou de plusieurs
de leurs vertèbres cervicales en nue seule;,,ne;leur permettent
pe?:de;montrer la moindre apparence de,ce,s tubgrpul.es.,,.s
md#mgure,et,la position de cette apophyse; inférieure varient; la
plupart des genres de sauriens l’ont comprimée et au bord posté-
dpur1;l|g,qçpqodilesl’o!nt rqpde et ai^ bqrd aptéri.ettr.j notreranimal
fossil.e l’a ronde, tronquée et au milicp delà vertèbre. :
Nous n’avons pas trouvé dans nos morçegu-x. l'apophyse transverse
T. Y, ae. P. ’ ' 4-i