
 
        
         
		et  le  stermim avec  les  os qui  s’y  appuient,  que  l’appareil  branchial  
 ou  hyoïdien montre  fort  nettement  encore  toutes  les  pièces  qui  le  
 composent  (i).!  s 1 
 Cependant  on  ne  peut pas  dire  que  le  larynx  des grenouilles  soit  
 moins complet que celui des autres ovipares ;  il  prend même  dans le  
 pipa  une  grandeur  et  une  consistance  osseuse  tout-a-fait  surprenantes  
 (2).- 
 Nous avons montré dans notre pl. XXIV/'fig. 8— 21, ces transformations  
 de  l’appareil  branchial  telles  qu’elles  ont  lieu  dans  la  grenouille  
 commune,  et  fig.  22—25  dans  la jachie  (ranaparadoxa).  
 Dans  toutes ces ligures, la branche qui suspend l’os hyoïde  est marquée  
 a ,  la pièce impaire  du milieu b|   les pièces  latérales  c ,  la mâchoire  
 inférieure  d ,  les  os  tympaniques e.Bf 
 La fig.  26 représente l’os hyoïde du crapaud agua ,  avec le larynx  
 et les poumons ;  et la fig.  27, celui de la grande grenouille de  l’Amérique  
 septentrionale, placé de manière à laisser voir comment le filet  
 a  s’attache  au  crâne. 
 §  IV.  Des  os  du  tronc: 
 L ’épine  des  grenouilles,  fig.-28  (3)*j  est singulière  par  le  petit  
 nombre  de  ses  vertèbres; *2 
 '  (i)  Tel  est  l’exposé  c|uï m’a  été  demandé  plirsieürS''fdis  aes motits qai m’empêchent  de  
 reeonnoître  que  les  pièces'du sternum  et  du  larynx interviennent  dans  la;  composition de  
 l’appareil branchial des poissons ;  ils seront renforcés  encore par ce que nous  allons voir.dans  
 la  sirène  et les  salamandres.  A  la  vérité, l’appareil  branchial dans  les batraciens ne compte  
 pas  autant  de  pièces que dans  la plupart dès  poissons ,  mais  il  s’en  faut  de beaucoup que  
 dans ceux*ci  le  nombre  en soit  constant;  dans  les  squales,  par  exemple’,  il  n’y   a  dans  la  
 ligne médiane que deux  pièces  pour  en  représenter sept ou même  neuf de  la morue où du  
 turboL_________ __•_______ 
 (2)  .L’qrgane que M.  Schneider  a trouvé  dans  la poitrine  dp pipa, miale,  et qu’il  a décrit  
 sous le nom de  cistapectoralesn’est autre qu’un énorme larynxfçpnsis.tant, en quatre grandes  
 pièces parfaitement  ossifiées.;  une  grande  plaque, inférieure y  répondant jusqu’à  un  certain  
 point au  thyroïde ;  une  supérieure ,  au  criçoïde ,  -et  deu*  inférieures  cylindriques,qui sont  
 les  arythénoïdes., 
 ^3)  Cette  figure  et celle  des  extrémités  sont pris^Sjd,e.la grande  g^pppille de l’Amérique. 
 ■  On n’y en compte que neuf.  Les Sjépt  intermédiaires ont toutes les  
 faces  articulaires  de  leurs  corps-concaves  en  ayant  et  convexes  en  
 arrière ;  mais  ce tubercule convexe qui entre dans  la  concavité  de  la  
 vertèbre suivante est produit  par  l’ossification du  cartilage intervertébral. 
   Dans  le  têtard,  les  deux  faces  sont  concaves,  ainsi  que  l’a  
 très-bien remarqué M. Dutrochet et que je Lai vérifié.  Ces vertèbres  
 ont de longues  apophyses  transverses,  des épineuses courtes,  et  des  
 articulaires  presque  horizontales,,  les  postérieures  d’une  vertèbre  
 posant sur les antérieures de  la suivante. 
 La première, a,  qui est l’atlas,,n’appoint d’apophyses transverses,  
 et offre en avant deux facettes pour les deux condyles occipitaux.  | 
 La dernière,  b,  ou la première sacrée, a au contraire de grandes, et  
 larges apophyses transverses auxquelles  se suspendent les os des îles,  
 et en arrière elle,offre deux tubercules  qui  s’articulent dans  deux facettes  
 d’un osuniquer e ,  quis’étend depuis cette vertèbre jusqu’au-  
 dessus de  l’anus,  et que l’on peut considérer ou comme une  seconde  
 vertèbre  sacrée,  ou  comme un  coccyx  (i). 
 Cet  os  est  très-long,  terminé  en  pointe  cartilagineuse,  et  relevé  
 tout du  long  de  sa face  dorsale d’une.ë.rêtè  dans la base  dé  laquelle  
 le canal vertébral se  termine en se rétrécissant beaucoup. 
 Il  y à  de  la variété dans  les  apophyses transverses  des  vertèbres;  
 la  troisième les a ordinairement les  plus longues. La vertèbre sacrée  
 les a plus larges et dirigées un peu en  arrière.  Elles  y  sont en général  
 plus larges dans les crapauds. Dans le sonneur ( rana bombina) , elles  
 s’évasent  au  point que  leur bord externe surpasse leur largeur trans-  
 verve.  - 1 
 Le pipa, fig, 29, n’a  que sept vertébrés, parce que l’atlas  est  soudé  
 avec  la seconde , et la vertèbre sacrée avec Vos allongé  ou  coccyx. 
 Les apophyses transvêrses  de  la  troisième et de  la  quatrième  sont 
 ‘   “(’1')  Gomme îl  aa^'-fi^àsseipas  les  6s des lies ,  et  qu’il  s'e  terminé  au-dessus  de l’anus,  j’ai  
 mieuxiaimë i ’àppelërsacrinn que "cobcyx: M.  Schultze  (dans les Archives physiologiques de  
 Meckel,  t. IV ,  p. ;fi8r)  prétend  que  c’est à tort, parce qu’il naît dans  la  tige  cartilagineuse  
 de  la queue ^  qui, dit-ils’ossifié pl iis tard que les vertèbres) mais nedïsparoîtpoint tout-à-  
 fait ;  or  il  suffit  de  regarder  un  squelette de  têtard pour  voir  que  l’os  en  question  ne  se  
 forme' que dans Te Bassïn^et nullement dans la  qUeuè.