Additions à.la pagesîr.i'5 et à la pa^e-335‘ du 1er. volume;- à la
page 3^3 du IIIe.
Les découvertes d’os d’éléphaps dans Je Wurtemberg seç multiplient
chaque jour. .
M. Joeger a encorç ànnopcë .(laps l’Annuaire würtembergeois de
1 8 2 3 celles qui ont été faitès pendant les deux années précédentes.
A Stuttgardt mèmè, en creusant'une cave, on a trouvé une défense*
d’éléphant avec un humérus et une portion de péroné de rhinocéros,
une omoplate et' çtës portions dp ciàne de très-grands boeufs.
Le Mercùrë de Sôûâbe 'du Jam avril 1520 donné les détails de
plusieurs grands^ ossemens déterres au KanXënsteïn', colline des
bords de la vallée du N'ëckèr, où le Roi fait construire un château. Il
y avoit une défense lônguë dé treize' pieds sept pouces, quoique
mutilée à la racine, un grand morceau du'bâssin, une molaire, un
humérus d’un pied dé diamètre dans lë bas; etc. Tous ces morceaux
étoient dans'du’sabfe' semblable a celui de rivière, à quatre-vingt-
deux pieds au-dessus5du niveau du Neckèr “et à dix-sept ou dix-hùit
pieds de profondeur. Ce sont les plus grands que l’on possède dans le
cabinet royal.
Le reste de l’Allemagne n est pas moins fécond. Dans le seul dernier
numéro dè!s A rchiv es dit Monde p r im itif de M E Ballenstedt
et Kritger, on annonce une defense de huit pieds de long, retirée le
16 mai 1823 de la Lippe prèsrde H am , par un pêcheur; un féprur
pesant quarante livres, retire lé g août suivant par le même pêcheur;
une molaire de neuf lames, longue de . neuf pouces, trouvée
à la fin de 1823 h. L d iifën , n on loin de M üllh eim , en creusant un
puits; une autre dé huit pouces, déterrée pendant l’été de la même
année près de P n u isb o u rg et une défense de huit pieds, retiré# le
12 février 1824 d’une sablonnîëre près du FPeser, dans le voisinage
de Minden.
Sur les os d’Eléphans fo s sile s de Prusse e t de Pologne.
A ddition à là page i 3y.
M. Charles Ernest de Bæhr, directeur du cabinet de zoologie et
professeur à l’université de Koenigsberg, dans une dissertation imprimée
dans cette ville en 18 2.3, dejhssilibus M ammaliutn reliquiis
in Prussiâ adjacéniibusque regiànibus repertis, a procuré un
riche supplément à cèt rendroit de mon ouvrage,.
Il rappelle, ip., unè dent d’éléphant trouvée en iy8o- à huit milles
de Roemgsbërg , dans une cçdlinesableuse;^iu bord de la Pregel, dont
Bock ( i j et M. Ilagçn (2^ ont déjà parlé.
20. Une molaire retirée .en 1,811 du fond de la Dreventz, l’un des
àffluèns de là Yistule, et que M. Hagen a décrite et analysée. Elle-
esi au cabinet, de Romigsberg.
3V Deux dents que possédoit feu le professeur de Baczko, et dont
l’une avoit été déterrée dans une colline, sableuse près de la porte de
R'oenigsbërg, dite clè Brandebourg, et l’autre à Graudentz sur la
Visluîe.
4°. De nombreux ossemens avec des défenses trouvés sous neuf
pieds de tourbe, et au milieu de beaucoup de troncs d’arbres dont
l’eéorcè éioit en'cofê bien conservée, près duçanal de Bromberg.
5°. Une .môlairé fort usaè'd déterrée près de Dantzig vis-à-vis la
porte d’OIivâ.
Nous ne parlerons pas des nouvelles trouvailles du même genre
faites en'Angleterre '.en Italie, en Belgique, etc., de crainte de grossir
inutilement un volume peut-être déjà trop gros. Ce qui est désormais
ëvidêùt, c’est qu’il ÿ a des os d’éléphans, et en grand nombre,
dans toute l’Europe, aussi bien que dans toute l’Asie septentrionale.
Nous ajouterons seulement un mot de ceux de l’Amérique.
CO Hist., nat. de Prusse, en allemand, I I , p. 402.
(3) Matériaux pour la connaissance de la Prusse, en allemand, I , p. 56.