pl. m m m dg- 9) qu’à la mutilation près de l’os coracoïdien on
di roit qu’elle en a été copiée.
M. Bourdet représente aussi un fragment trouvé dans la même
sorte de pierre , aux environs de L a u zerte, département de Tarn-
et-Garonne, qui! regarde comme venant de la, pièce postérieure
du plastron d’un trionvx ; niais nous devons avouer que ce morceau
ne nous paroît offrir aucun de£ caractères qui pourraient le faire
rapporter à ce genre.
§ I V ' T ri-o n y x des couches de gravier e t d’argile de
Hautevigne , département de Lot-et-Garonne.
Nous avons parlé dans le supplément de notre III«. vol., p. 4o4,
des os fossiles trouvés à Hautevigne, département de Lot-et-Garonne,
parmi lesquels en étoient d’une espèce voisine des anthracothériums.
Il y avoit dans lés mêmes couches des os de tortues, et nommément
de trionyx. Dans le nombre de ceux que M. de Saint-Amans
m a communiqués, on voit plusieurs morceaux de côtes parfaitement
reconnoissables ; mais il ne s y trouve de propre ,à caractériser un peu
1 espece, qu une portion où l’ôn voit encore un reste de là'fêlmcm l a
côte. Ge reste de tête m’a parti se relever Un peu plus, '<?Ôit-â-dire
faire avec la face concave de la partie dilatée un angle un peu moins
obtus que dans mes autres squelettes de trionyx.
§ y . T r io n y x des couches de gravier dés environs de
Castelnaudary.
Dans ces graviers agglutinés du pied de la montagne Noire, dent
M. Dodun m a envoyé des échantillons remplis d’ossemens de plusieurs
animaux, tels que lophiodons et crocodiles, et dont j’ai parlé
dans mon I f e vol,, i m. part., p. 177 et suiv., et dans celui-ci, p. 168;
xl s est trouve aussi des fragmens de tortue et de trionyx ; malheureusement
je ne puis dire de ces derniers autre chose si ce n’est que
ce sont des côtes de trionyx, bien reconnoissables à leurs vermicu-
lations.
§ VI. T r io n y x des couches sableuses des ,environs d’Avaray.
MM. Lockard et Chouteau, qui nous ont communiqué tant d’ossemens
d éléphans, de mastodontes,.de rhinocéros et d’autres mammifères,
recueillis près d’Ayaray, dopt nous avons parlé plusieurs
foi?, (1), y avoient joint un fragment qui, à lui seul, nous a suffi pour
nous prouver que le genre des trionyx existoit encore dans nos contrées
lorsque s’y sont formées les couches meubles superficielles.
A r t i c l e IL
D es Emydes ou Tortues d’eau douce.
§ I. D es tortues d eau douce des plâtrières de Paris.
Je n en reparle ici que pour mémoire, ayant déjà décrit les principaux
morceaux que j’en possède dans le IID. volume, p. 329.
§ IÏ-Des tortues d eau douce découvertes avec des crocodiles dans
les carrières de calcaire du Jura des environs de Soleure.
Sur la gauche de l’Aàr, à un quart de lieue au nord de la ville de
Soleure, sont des carrières nombreuses, où M. H ugi, professeur au
collège de cette ville, a fait des observations intéressantes et des
découvertes précieuses. C’est d’après les lettres qu’il a bien voulu
nous adresser que nous allons les décrire.
Elles sont creusées dans la colline qui borde la vallée, et qui est
située au pied de la portion de la haute chaîne du Jura, la plus voisine
de la Suisse, qui va aboutir au Rhin près du confluent de l’Aar,
et qui sépare en partie le canton de Soleure de celui de Bâle et du
pays de Porentruy.
La pierre dont elles se composent est un oalcaire des formations 1
(1) T. I , p . 253.; t. I I , p. 4g el i-]5; et t. I I I , p. 3j 6. I