de mâchoire d’homme trQU/V;ééidans; les fentes qui sont remplies par
les brêehes osseuses de Jjï®,e ^ mais nops . avons fait remarquer
qu’elle n’étôit enduite que d’une croûte légère de stalactite , et ne
paroissoit avoir adhéré par aucun .côté à la masse de brèche.
M. Bucldand, (juï a vu eu situation un squelette de femme et plusieurs
ouvrages d’art dans la grotte de Paviland,.a très-bien expliqué,,
dans l’excellent ouvrage .qu’il vient de publier sous le titre de R eli-
quice dilwianoe , comment ,ees objets récents se sont trouves après
jàoup,jetés sur les. anciens!dépôts,ok
Nous avons décrit {ib.., p. d’après M. Koenig, le squelette
humain que possède le ;Muséum..hritaupique,;.et qui..a été détaché
d’un rocher à la côte de la (Guadeloupe,,: et>à l’endroit dit le Moule
près de la Pointe-à-Pitre. Depuis.lors,/.par les,ord-ifés de M. le marquis
de Clermont-Tonnerre ; i ministre de la marine, et par les soins de
M. Lherrninier, naturaliste instruit qui habite à, la.basset erre de la
Guadeloupe, il a été envoyé au Cabinet du Roi un,squelette du même
lieu et incrusté de la même,mânièrei lle&tmèmeiplus complet ,/et offre
une partie des deux mâchoires v toute l’épine, vue .par derrière , une
grande partie du bassin, les cètesudu côté gauche, tout le membre,
supérieur gauche avec les doigts, seulement un peu eh!désordre, et
la cuisse et la jambe du même eôtéi L ’épine est arquée,. et .la cuisse
reployée vers le haut comme si l’individu, étoit aocroupiï Malheureusement
la partie supérieure de là tête manqùeg emsôrte, qu’il est difficile
de déterminer la race, dont ce squelettè provient, mais la nature
de l’incrustation dans laquelle il est enveloppé n’èst pas douteuse..
On l’a trouvé dans un lieu où il paraît qu’il .y en a, encore plusieurs
autres, endroit pèu accessible , que la,haute mer arraseisansiCésse,.
et où probablement quelques ravins tombent des, falaises de l’île. On .
doit croire que'.ces eaux déposent de la; stalactite comméîcelles de-
Tivoli, car la pierre est un travertin très-semblable àjcelui de Rome :.
elle n’enveloppoit pas tout le squelette ,, et,c’est par quelques parties
saillantes des os, tjui se montroient à ciel ouvert, qu’on s’èst assuré
de sa présence. On ne voyoit, quand il nous. est arrivé,/que quelques
parties .de l’épine, du bras et du fémur. Notre, -oiseau a mis.
tout île reste à découvert ; mais nous'avons détaché en même temps
beaucoup de petites coquilles incrustées comme le squelette. Les
unes sont des univalves d’eau douce,, et toutes d’espèces connues à
la Guadeloupe;' les autres de petites'bivalves marines} communes
sur la côte. Il est évident que les premières ont été1 entraînées par
les ruisseaux, et. les autres jetées par le flot1, et que toute la pierre
qui'les enveloppe est de formation récente. Sa portion supérieure
est plus molle que le reste ; et à!mesure quéLon peUet-re ; 'Ou trouve
à la pierre plus de dureté. Le bloe^ètt M: Lberminieiq répùiSôltsûr
un Calcaire arétiaeé où désagrégé', ce qui en1 a facilite l'extraction.
Cette sorte dé tuf fet tellëméht moderne1 què dans qtielqù'esémgèsés
des mêmésîéiivifbns il s’est trouvé des dents de câïman, des fragmeùs
àé-potietM dé fa'brique))cârajibepdes.haclfes'en:'pi'errey,et surtout un
'morceau de bois très-du'r ht très-noir, représdntant d’un côté un
fim:a&qtfeaiiffôrme; grossièrement.'sculpté; et de l’autre une énorme
jfrêfl&üfllÊJétfeHdu-e et simplement gravée.- Gétoit du* bois de gayac,
>uIhisi!deVdhü!Wèsédui>'et,noircômme du jaïet.
M. Isbitpfoitiierrfjoint à, <•.(, bloc un grand nombre d’incrustations
à,fefaiÛ^8hii'dSs hoquilles et dëè madréporesqveè qui prouve de plus
i'én plks'éùtebienles eaux qui se versent sur ces parties de la rivé sont
disposées*àrformer dutufou de la stalactite,
i,nLa .tiètfé- humaine d’une1 épaisseur monstrueuse; gravée dans-l-’O-
Lÿctolôgieixléd’Argenville'; pl. XV II, et décrite depuis dans une dis-
-seïKÎtion iipéuiale par M. Jadelot, a aussi été. présentée comme pou-
v-anuètro fossile, et même,comme pouvant avaiii appartenu à une
espèué ^lilïérmite dé la nôtre; mais on eu a trouvé .une toute semblable
dans un ossuaire de l’évêché de Munster, que M; de So?m-
ùiertffigeà fait obunoitre , e t dont un modèle m’a été; communiqué
par M. Sehleyermaeher. .l’ai lu à FAeadémie-des, Sciences un mémoire
sûr . cfes, tètes!,’bù non-seulement j’ai adopté et confirmé l’o-
.piniandéM. de-S®emmerringetde plusieurs autres médecins , qu’elles
onfcété-déforméjes par cette espèce de maladie des os que l’on nomme
maladiéiéburnée, mais où, d’après l’état de la dentition, j’établis que
ieiétôie»t-des tétés d’enfansà l’âge oùils commencent à changerdè dents.'
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