20. Que leur frontal antérieur descend peu dans l’orbite où le la-
chrymal tient beaucoup plus de place (1);
3°. Que leur frontal postérieur, augmenté encore à son bord postérieur
de petites pièces dans le genre de «elles qui sont sur l’orbite ,
s’unit au pariétal pour couvrir le dessus de la tempe (2);.
4°. Qu’un large sur-orbitaire, divisible en plusieurs pièces (3),
s’unit au frontal antérieur, au frontal principal et au postérieur pour
couvrir le dessus de l’orbite;
5°. Que les ptérygoïdiens ont ehacun une rangée de petites dents
près de leur bord interne vers le milieu de leur longueur.
On voit un petit trou au milieu de leur pariétal.
Les lézards à langue courte ont, avec la coniposition des sâuv e-
gardes, la tête en général moins allongée.
Les cordyles (4) ont , comme les lézards ordinaires, une voûte osseuse
sur la tempe et sur l’orbite, formée par le frontal postérieur
et le sur-orbitaire. Leurs narines- sont très-petites. Ils n’ont pas de
dents ptérygoidiennes.
Dans les stellions fouette-queues, fig. 17 et 18 (5), la tête est déprimée
et élargie par la direction en dehors etlagrandeurdes jugaux,
qui produisent ce gonflement des joues sensible à l’extérieur dans ces
(1) M. Bojanus donne à ce frontal postérieur le nom de pariétal, et au vrai pariétal celui
d’interpariétal. Il a donné à une des pièces accessoires le nom de jugal postérieur, qui,
pour lu i , est l’équivalent de mon temporal écailleux , dont elle recouvre en effet une partie ;
mais ce temporal est un os distinct, qui se montre un peu au jour en arrière de la pièce qui
le recouvre, et entre le mastoïdien et le tympanique.
(2) M. Bojanus, qui a bien connu ces pièces, les nomme squamce supra orbitales, et les
suppose analogues au cercle osseux de la sclérotique des oiseaux, etc. ; mais les lézards ont
ces pièces de la sclérotique indépendamment de celles du dessus de l ’orbite.
(3) M. Bojanus ne fait qu’un os du lachrymal et du frontal antérieur, ou , comme il l’appelle,
de l’ethmoïde la‘téral, parce qu’il n’a pas vu leur suture, et il cherche un vestige de
lachrymal au bord de l’ouverture de la narine : c’ est un des cornets du nez.
(4) Lac. cordjlus L . S éb ., I , L X X X IY , 3 et 4 ; et I I , L X I I , 5. On ne voit pas pourquoi
M. Merrem a changé le nom générique de cordyle en celui de zonurus.
(5) Règne anim., II, 32. JJromastix, Merrem.
animaux. Le frontal yes’t fort étroit; lfe's'hàsaiix pèïit’s et courts ; lés narines
externes et les orbites'très-grands'; ië jùgdl très-largè ; les branches
postérieures du pariétal fort longues!; sttn bord 'antérieur, à
l’endroit où il sè' joint’ au frontal; 'ëchancre par un large trou que
ferme une1 simple membrane ; les frontaux antérieurs et postérieurs
petits, surtout cës'derniers que je né trouve pas divisés; les antérieurs
forment un petit •anghéen devant de l’orbite ; les palatins sont
larges et courts; l’angle externe, à la réunion de l’os ptérygoïdien et
du transverse, est un peu dirigé ètt en bas ; le bord de l’intermaxillaire
saille entre les dents mâxillâire"s!sâns porter lui-même aucune dent.
Dans le stellion ordinaire (i J ,*• le frontal est plus court ; les orbites
et les narines moins grands ; les tempes le sont davantage ;
1 angle saillant du frontal antérieur est plus marqué ; il y a deux dents
à l’intermaxillaire, et la seconde du maxillaire .est une espèce de canine
(d).-
La tête du dragon est à peu de chose près semblable à celle du
stellion (3).
II y a des agames (4), tels que Yumlre, fig. 20 et 2 1, où le jugal
s’élargit de manière à couvrir Une bonne partie de là tempe et de
la joue; le museau y est court et plane; les narines petites; les angles
dés ptérygoïdiens descendent presque autant que les os tympa-
niques (5).
Les marbrés (6) ont lé museau court , large et plane ; un angle
saillant à leur frontal antérieur et au postérieur ; des dents ptéry-
goïdiennes ; un angle ptérygoïdien peu saillant.
Les anolis (7) reviennent en partie à la forme des sauvegardes par * 5 6 7
; (1) Règne.anim.., I I , 3.i, Agama, cordyleci Merr.
.je .('?)■ C’est, je crois, Je stellion ordinaire dont M. S p ix donne la tête, Cephalogenesis,
pl. IX , fig. 7 , sous le nom d? agama aspera.
Le même auteur donne la tête du dragon , ib ., ■ fig. 6.
; (4) Règne anim., I I , 33. Agama umbra Merr. et quelques autres ; mais non pas la totalité
de son genre agamci.
(5) Il y a une tête à’agame donnée par M. Nùzsch| dans les Archives physiol. de Meckel,
t. V I I ,p l . I , f i g . 7,
(6) Règne anim., I I , 4o.
(7) Ibid., 41-
T. V, 2e. P.