nus carpio ), la tanche ( cyprinus tin ca ), et les cyprinus gobio,
carassius, cephalus, brama, rutilas, nasus, aïbumus, phoxinus,
bipunctatus et gryslagine ; mais je ne serois pas aussi hardi que plusieurs
naturalistes qui ont cru pouvoir déterminer toutes ces espèces.
Indépendamment du prétepdu silure qui rend les autres dénominations
suspectes, celui qui, parmi les poissons du Muséum britannique,
pourroit passer pour une perche, d’après sa forme générale,
ses rayons épineux, les dentelures de son préopercule, etc., n’a que
vingt-trois vertèbres;, et notre perche de rivière en a quarante-deux
OU quarante-trois.
Celui dont la ressemblance avec le brochet est réellement des plus
frappantes, et qu’ont représenté ^cÿc\\ch.zev[PisciuTnquerelce,p\.\)
et Knorr (Monumens du Déluge, t, I , pi- et X X V t n e
paroît cependant offrir aucune des;'grande^'dents qui caractérisent
notre brochet vulgaire.
Je vois aussi,, par le mémoire de M. K.arg, que i on. a erp recon-
noître àes blennies, des triglpfi, des .gobies elà esqsp id op kore?
(çottu s cataphractus) qui sont tous des poissons de mer, ce qui se
concilieroit peu avec le grand nombre des autres espèces.
Au surplus, je ne désespère pps de revenir un jour .sut; ce sujet, et
d’offrir alors à mes lecteurs des idées plus,arretées.
C’est ici le-lieu de dire un mot des, célèbres. carrières qui ont
fourni tant et de si .beaux fossiles.
„ Elles ont été décrites en abrégé, en 1776, dans un£ note des L e ttres
sur la Suisse & Andrece, p.,56; le comte Grégoire Razour
rnoicshym a donné une autre notice dans son mémoire s.ur Y Origine
des'parties basses de la Suisse et de .la, lia\'i.cre , inséré en i j 88
parmi ceux de l’Académie de Lausanne ;M. de Saussure ep a fait une
description sur les lieux, et Ta fait entrer dans le IIIme. volume de
ses Voyages aux Alpes., imprimé «a 1796; enfin médecin
de Constance', les a décrites toutrécemment;,; et dans le.plus grand
détail , dans un.mémoire exprès, publié dans le premier volume de
la S o ciété des Naturalistes de Souabe, p. 1. Ces quatre ouvrages,
mais surtout le dernier, nous ont fourni ce que nous allons direi
On sait que le Rhin , après avoir formé ,1e lac de Constance , et
s’être rétréci près de la vfllè dû mêmè'iibm, se dilate encore pour
former le lac appelé Z ellerseë, et ne reprend‘Xétroitesse ordinaire
de Son lit qu’auprés dé la petite yillë fié St'èih.
C’est sur la rive droite., un peu àù-cléssus de Stein, qu’est le village,
d’OLmngvgri',, appartenant .autrefois.a1 Trjveque de Constance,
et soumis aujourd’hui, comme lé resté dé 1 eveché, au grand duc de
Bade.
La carrière des ieKtyolithes est a trois quarts de lieue de là, sur
le penchant méridional d’une montagne "appelée1Schiëder-Berg, et
au. moins à cinq cents pieds a,u-dessus du niveau du làc tFn pdtit
rpijsséau' coule lé long fie son côte, oriental, ïa'partie élevée de la
mohtàgpe.^t.d’üngfès miçacéjtëhd're,'ëtl’on trôüve dans les champs
.dés’ granits roulés rouges étv'érts. î®|
Là carrière" est ouverte sur'dëiix éèht sôix'ahte-dix pieds de longueur
et sur trente de profondeur , mais le fond en est souvent plein
d’eau. Sous là ' terré'vëgétâle se trouvé a’àbord une marne bleuâtre
friable’, de’dèhx, piè’ds d’épaissëür, que l’on emploie, faute de bonne
argîlê, à.’fâire dès’tüdé'S et dés briqués. Sous èetté marne sont plusieurs
pieds d’un premier schiste, gris-jaunâtre, ümdrc, à lames très-
minces, rempli d’empreintes végétales. Vient ensuite une seconde
marne bleuâtre, semblable à là prëniière, épàissê d’un demi-pied,
et saris' corps' hrgâriiisëSi Toutes les couches suivantes sont Calcaires,
.et répandent, quand on les raie, une odeur de pétrole plus oü moins
fotte. On les distingue en plusieurs bancs; le premier est nommé par
les ouvriers'le gros banc ou la pierre soiifréé,■ il a de deux à six
pi'édVpét ne séi divisé point eh feuillets; Le deuxième s’appelle ardoise
blanchë; il ést'épàis de quatre pouces•, très-argileux, tendre,
et se divisé ért làmes'très-minces; On y voit des plantes , des insectes,
et lés premiers poisshns. Uii* autre schiste le suit, nommé p etits
thorcéaux, épàis'de deux pieds, divisible en feuillets minees, composé
en graiide partie de débris de végétaux , et renfermant beaucoup
(R Karg, p. 2.