du tuf qui remplit'les caveriies d’Allemagne. La plupart de ceux que
j ai reçus ëtoient plàs ou moins1 brisés, mais il se trouvoit dans le
nombre des mâchelières parfaitement reconnoissables pour être de
l’ours des cavernes'.
Le château ruiné de Châtillon étoit construit sur un rocher escarpé,
au bord d’un vallon profond qui aboutit h la vallée du Doubs.
La roche est un calcaire compacte du Juray en bancs inclinés de 45
’degrés JYfers le sdmmèt du rocher J»'h-- l’ouest, est la fente presque
vertiêaxe!1Êroù orr a'tiré Gés os. Il y aavëc eux, et<dans le même limon
duré!, beaucoup dé pierres roùlêés qui appartiennent toutes aux
ro'chës'Voisinéâ',Savoir?'au calcaire compacte et à l’oolithe: par conséquent,
les circonstances de leur déposition doivent avoir été les
mêmes que dans la plupart des fentes à brèches osseuses.
Sur des os d’Ours des cavernes trouvés en Hainaut.
Addition à la page 347 du IY e. volume.
iA. Drapiez^ savant naturaliste de Bruxelles, dans son ouvrage
intitulé Coup d'oe il minéralogique sur la province de H ainaut,
parmi plusieurs os fossiles des environs de Ciply prés dé Mous? cite
et représente exactement, pl. I et II, une tête d'ours des cavernes
parfaitement caractérisée, et ajoute que dans la même collection se
trpuyoit une mâchoire inférieure et quelques débris du crâne d’un
individu beaucoup plus grand; mais comme il ne paroît pas avoir ob-
.séryé cessas, en place, nïâis seulement dans un cabinet,fil poUTroit
jiyjayoir eu quelque confusion. La tête gravée et coloriée dont je viens
■ de parler, ressemble de tout point, même pour la ’cohsistâiipê et la
couleur, à;celles que l’on retire des cavernes de Lranconie. *
Sur les Ours fossiles dé Toscane.
Addition à la page 379 et à la page 507 du tome IY.
Les ours des couches meubles du val d’Arno diffèrent, comme
je l ai dit, de ceux des cavernes d’Allemagne, par les trois petites
molaires qu’ils ont distinctes; mais .qq.-yient de. leur trouver un
caractère encore plus marqué dansl<leufsiL,piapmes,. comprimées au
point qu’un de leurs diamètres ne fait, paé le, tiers de 1 autre. En
outre le bord concave de ces canines est tranchant. Notre Muséum
possède une portion d’une de ces dents," et .le modelé peint dune
entière qui est au cabinet de Florepçf; P d e i f lY 11 Y1 l’autre a la
générosité du feu.grand-duç,.,,;, .j.ji;.,!,;; ;
Je trouve parmi les dessjBs.fossiJes.du.^inej^dp Darmstadt, qui
m’ont été envoyés,par M. .Schleyermaçhes,,, %eht4 d’une canine com-
prirnée qui me paroît ressembler debout p^nt,g celles de Tosçane;
c’est ce qui me déterminejàishaugtrflg p p ra à’ etruscus que j avois
donné à cet ours, en cel ui de cultridens• ■ ,
Sur I ’ O n c ê de Buffon.
Addition à l’histoire des grands F élis vivans, tome IY , page 428-
L ’once de Buffon, qui n’avoit pas été vue depuis ce grand naturaliste
, paroît s^tre retrouvée. M. le major Chàrles Hamilton Sm ith,
l’un des naturalistes qui ' conno^e^ttè'miéiiï les quadrupèdes, m a
fait voir le dessin dfin animal què ïe foi déPqrse avoit envoyé au roi
d’Angleterre ,_et que’ Ton' noùfnifoît i 'ïa tour d'é Londres. Il venoit
des hautes montagnes du nord de la Perse, et il offre tous les caractères
que l’on observe datas la figuré de Buffon : le poil plus fourre,
la pâleur, l’irrégularité des tachés'.* Il’ ëst probable que cet animal,
qui paroît destiné k vivre dans dts pa^^sséz froids ? est celui qui se
porte au midi de la Sibérie et dans le nord de la Chine ; et il ne faudra
plus le chercher séiis lé honi indiqué par Buffon de tigre d’A friq
u e, qui ne lui convient nùlleiaent. AU reste, ce n’est que par la
comparaison de sa têt| q^eu^e avpc.celle de la panthère, que l’on
pourra s’assurer Vil forme une espèce ou seulement une variété.