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les vôyoit vivansj paiùitroiêù't lëi'jVius étràiVgers a toute la nature
actuelle.
§ III. Sur divers os longs qui paraissent avoir appartenu a une
granâe 'especè’d é P t é r o d a c t y l e .
M. Blumenbach a le premier fait connoitre un de ces morceaux
qu’il règardoit cOmmé prOvëhant d'une aile de roussette (i). Il se
composent de trois artictès',' éti së 'vôyoit dans'un ancien cabinet de
Nuremberg, où on l’avoit reçu des êarrièVes'de Solehhïsfeü. I*
M. de Sfemmerrïng s’ est donné beaucoup dé peine pour être informé
du sort dè ce fossile, et a appris cfu il àvoitêté acheté par un
Français nommé Cachet, qui le transporta shfecéssivëment én diffé-
rèfis lieux, et le plaça enfin dans le cabinet de l'évêque de Constance
à Moersbourg. Ce cabinet ay ant été réuni èn i8oa à celui de-Carls-
ruhé , on devoit supposer que Ce morceau s’y retrouveroit ; mais
c’est en Vain qu’on ÿ ên a fait la recherche.
En revanche, il s’est trouvé que l’on y possède'1 une plaque bien
plus remarquable, qui présente plusieurs os longs', encore en partie
articulés ensemble, et dont l’examen a fait jugér'à M. dë Soemmer-
ring qu’ils viennent d’anifliaUx du même genre. Pfl
Nous en donnons la figure pi. XX II, lig. 8 , d’après la* lithographie
de M. dé Soemmerring ,'èt d’après une empreinte en plâtre prise
sur l’original qu’i l a bien voulu nous adresser:'
Ç’est lé même schiste calcaire qu’a Sôlénhôfen, et menie I on voit
au revers dé la plaque une foulé de Ces petites* astéries communes
dans ces carrières, et qui ont été si souvent gravées* (a), en sorte
qu’on ne peut douter qu’elle ne vienne dè cette formation.
On yS'ûit d’abord deux os bien entiers, A et 11, que Ai*, de Soem-
• (i) Archoeologia lelluris, Goell. , 1801 , dans les Mëm. dV la !Sôcieié 'royale, p. ■ i/fvj ;
Anatomie cô/7^ïdree, GccUinguë', :î8o5 , p. —5 , note \ATuU’-riaujv • imtùpdlc,
ïîdîpm8opI psomsl ’c
.(ni B a y e r , Oryctogr. noric., "V III y i f , S u p p l é m . , V i l , ! , , 3 7 /},, 5 ; Hocscl, I n s e c te s ,
X I I , p l , X C , f , 1 , 2 3 j Knorr, e ic .’ * '
merring regarde comme un féiqurptpp.pbi^^pt au bout de ce dernier
quelques restes de tarse. u,’
Puis deux articulations longues, et grêles, C e tD , avec un reste, E ,
de celle à laquelle adhéroit la. plus.forte de^ deux pelles ressemblent
manifestement aux deux articulations, moyennes du grand doigt des
ptérodactyles. ■ ,
i Enfin l’empreinte, et q « e lq u e s ,fç f^ 3|4 ’un °rs PluS: §W-.
des autres, F , à l’extrémité duque.l paroit up petit reste mdeclnf-
frable, G. M. de Sgempierring jqg^qqe çiçst l’os de l’avant-bras ,, èt
qu’il présentoit son côté interne. ., ssx/U, i n . :,r ^ rr riffia isj/:
Il en conclut que cet animal, comme le galéopitheque et plusieurs
chauve-souris, n’avoit qu’un seul 0® ,a ,1’ayant-bras , qs que
M. de Soemmerring (dans unenote sur le §.ao de son mémpire sur
le premier ptérodactyle) croit plutôt devoir être appel e cubitus que
radius. ... - •
Je remarquerai ici en passant que le gal;éopithèque;et toutes les
chauve-souris connues ont deux os à l’avant-bras, et que là nature
de ces deux os,.s’y laisse déterminer sans,aucunè équivoque. Le plus
grêle, qui dans le galéopithèque descend jusqu’au çarpe, mais qui
dans les chauve-souris ne dépasse guère le milieu de l’ayant-bras, ne
peut-être méconnu pour le cubitus, puisque c’est à lui qu'apparient
l’olécrane ; ainsi le plus gros ; est le radius ; il en a d’ailleurs toutes les
formes et les articulations; et de plus cette th.éonq |’acçor^e avec
ce qu’on voit dans les.ruminan.s, où le cubitus diminue par degrés,
et se réduit enfin à un oléçrâne attaché en aççière du radius. ■
Revenant à,notre fossile, je dirai que les (lotis articles C et 1) nie
paroissent, comme à l’auteur que je cite, les deuxième et troisième
phalanges du grand doigt d’uu ptérodactyle, . ;/i
Laplus'graude;|G, seroit presque quadruple de sa correspondante
dans notre première.espèce; l’autre ne.seroit que triple, mais e e
u’est peut-être pas entière. ,,, _ . i l . . *.■
Quant a ü x deuxaos: A et B, leurs formes, ne sont pas assez .bien
conservées pour que l’on puisse dire positivement s’ilstsont l e * o r
et le tibià , ou bien l’humérus et lé radius ; mais leur proportion re -