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rosité postérieure y est moins crochue. Sous ces deux derniers rapports,
il ressemble davantage à oelui du ^crocodile, mais il a en général
toutes les faces articulaires bien mieux prononcées.
Au reste, on distingue toujours l'humérus d’un lézard de celui
d’un oiseau, parce que le premier n’est pas creux ni percé de trous
pour l’entrée de l’air dans son intérieur.
Le cubitus des lézards, a , fig. 45, est comprimé, tranchant par son
bord radial. Sa facette sygmoïde est ovale'; son olécrane peu saillant;
sa tête carpienne ovale et uniformément convexe.
Leur radius, b, ib., est mince ; sa tête supérieure ovale concave ;
l’inférieure, un peu renflée, présente au premier os du carpe un tubercule
arrondi et une fossette en forme de èroissant.
Le fémur des lézards, fig. 46 et 47, par sa partie supérieure, ressemble
à celui du crocodile beaucoup plus qu’à celui des oiseaux, ce
qui tient à la direction du pied des reptiles. -
Sa tête supérieure, fig. 48| est comprimée et courbée en avant,
et a son trochanter à la face du côté tibial ; mais cette face$ moyennant
la direction dont je parle, se trouve presque toujours tournée en
dessous. Ce trochanter est placé plus près de la tête que dans le
crocodile, beaucoup plus saillant et de forme comprimée.
La tête inférieure, fig. 49, ressemble au contraire beaucoup à
celle des oiseaux, surtout par le petit creux dont elle est sillonnée
au côté péronien pour la tête du péroné.
La rotule est très-petite, souvent à peine visible.
La jambe, fig, 5o, est toujours composée de deux os, dont le
tibia, a , est le plus gros. Il a, comme à l’ordinaire, sa tête supérieure
en triangle; l’inférieure est transversalement oblongue, plane.
Le péroné des monitors, b, ib., est aplati et élargi dans le bas,
où il s’unit au tarse par une ligne étroite.
Dans les iguanes et la plupart des autres genres, il est à peu près
d une venue, grêle, à tête supérieure comprimée, l’inférieure demi-
ovale et un peu oblique.
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1 A r T1 cr.F. IXv“ >;
Des os des mains et des pieds.
Le carpe des lézards, fig. 45, se Compose de neuf os comme celui
dés tortues, et sa composition peut également se compare? à celle
des singes. ■
Au premier rang se trouve un os radial, c , un cubital, d , assez
glands, et Un pisiforme, ƒ , collé contre le bas du cubitus ; au rang
inférieur, cinq petits disposes sur une courbe et répondant aux cinq
métatarsiens , et un neuvième; e, placé entre les deux grands du
premier rang, le premier, le second, le troisième et le quatrième du
second rang.
Les métacarpiens du pouce, i^ e t du petit doigt, 5 ? sont un peu
plùs courts que les tro.is mitoyens,
Les nombres des phalanges sont deux au pouce, trois à l’index,
qüâtrê au médius, cinq à l’annulaire et trois àu petit doigt, ce qui,
àutiàthl, nè donne cependant qu’une main assez arrondie.
Le tarje dés lézards, fig, $0 , n’a quq quatre os comme celui du
crocodile. Au premier rang il y en a deux : r°. un tibial, a', qui s’étend
aussi en partie sous lé pérohé et lui donne une facette; il est
irrégulièrement rectangulaire j plus large que long, un peu concave
à sa face antérieure, épais'au bord interne, et y offrant, par son
profil, quelque rapport avec l’astragale d’un ruminant. 2°. Un péro-
nien, b', plus petit, s’unissant bientôt en une "seule pièce au précédent,
ave.c lequel il est sur le même plan. Au second rang il y en a
également deux; Un plus grand, ç , triangulaire à sa face antérieure,
plus gros en arrière où il s’articule avec les .deux du premier rang,
ét portant les métatarsiens du quatrième et du cinquième doigt; un
sè'ébnd, u?, plus petit; placé entré lé précèdent et les métatarsiens
du troisième et du deuxième doigt. Ce dernier touche aussi un peu
à l’astragale qui porte seul le métatarsien du pouce.
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