
 
		fourchue,  e ,  qui  tient  à  la  tête,  et  à  laquelle se  suspend,  mais  par  
 un  ligament  presque  membraneux,  la.,corne  antérieure  ordinaire.  
 Cette tige  tient  à l’oiceipital  latéral,  tout  près de la fènêtre ovale,  et  
 représente évidemment l’os styloïdien  (1). 
 Dans  les  caméléons,  fig. 8, le  corps de  l’os est une  tige  longue  et  
 forte  pour  la  langue ; les cornes antérieures,  d’une  seule pièce, portent  
 vers  leur milieu  un  petit  disque  cartilagineux ■,  les  cornes  inférieures  
 portent dans  quelques  espèces un sac membraneux  attenant  
 au  larynx. 
 L ’os hyoïde des lézards se continue  avec  peu  de changemens jusque  
 dans  les  ophisaures, les orvets et les amphisbènes. 
 Dans  les  deux  premiers,  la corne  antérieure, est presque  réduite  
 à  l’état membraneux  ;  mais  la  postérieure  est  bien  ossifiée.  Dans  
 l’amphisbène,  la  seconde  articulation de  la  corne antérieure  est  réduite  
 à  un  simple  vestige. Il n’y a dans  aucun de troisième  corne. 
 L ’os hyoïde finit par  se  réduire dans les vrais serpens  à: deux longs  
 filets  cartilagineux ,  qui  ne  soutiennent  plus  en  avant,  pour  tout  
 vestige  de  corps,  quune  espèce de membrane, à  peine discernable  
 dans  ceux  qui  ne  sont pas très-grands. 
 Il  résulte  de  ces  comparaisons  que  les  cornes  postérieures  dé  
 l’hyoïde  sont plus  osseuses  et  d’une  forme plus  fixe ;  que  lies  antérieures  
 varient davantage pour  la  direction  et  les  replis , et que plusieurs  
 de  leurs parties  demeurent souvent  à  un état ligamenteux. 
 Nous  verrons; dans  la  suite  les  variétés  que  l'appareil  hyoïdien  
 éprouve  dans  les batraciens,  et  comment  ces  variétés nous conduisent  
 à expliquer sa composition dans les poissons. 
 fi)  C’ est  une  preuve ,  entre  plusièurs autrés,  qu’i î  est  inutile  de  supposer une  fusion de  
 Vos  styloïde  avec l’os  tympanique pour  former l’os  carré; 
 A r t i c l e   Y. 
 Des vertébrés  et des  côtés. 
 L ’étude  des  vertèbres-dans  les  lézards  nous  est  fort  nécessaire  
 pour reconnoître ces os parmi les fossiles  où  on  en  trouve  un  assez  
 grand nombre  de  cette  famille. 
 Oh -doit  considérer  leurs  divisions  ,  leur  nombre,  leur  forme  et  
 leur composition. 
 L’atlas  du  monitor,  pl.  X V II ,  fig;  9  à  12  (1),  est  un  anneau  
 composé  de  trois  pièces;  deux  supérieures,  unies  l’une  à  l’autre  à  
 la partie  dorsale,  échancrées  en  avant et en arrière pour les nerfs,  et  
 une  inférieure. 
 La feoe  antérieure  de l’axis, ou plutôt  de  sa pièce  analogue à  l’odontoïde, 
  pépètre dans l’anneau de l’atlas et remplit à peu près moitié  
 de  sa  largeur, laissant toutefois en avant une concavité  pour  le  con-  
 dyle de la tête.  En dessous, sur la jonction de l’atlas,  de l’odontoïde  
 et du corps de l’axis, est une pièce triangulaire qui donne un crochet  
 pointu  dirigé  en  arrière. 
 L ’axis,  fig.  1-3 à  16,  est comprimé;  sa  partie  annulaire  est en dessus  
 en  forme  de  crête  longitudinale,  aiguë;  ^es facettes  articulaires  
 antérieures  ont  leur  plan  tourné  en dehors;  les  postérieures les ont  
 en dessous;  le  corps  se  termine  en  une  convexité  transversale  de  la  
 forme d’un rein; à  chacune-de ses  faces latérales  est une petite crete  
 peu  saillante  qui a ,  vers  son  tiers  antérieur,  une  petite  pointe ;  en  
 dessous,  il y  a  une  crête sous la partie postérieure,  laquelle s’élargit  
 en  arrière. 
 Les sutures qui  distinguent la  partie  annulaire  du  corps s’effacent 
 . ( ÿ   Dans  toutes  les  figures  de  vertèbres  de  cette  pl.  X V I I ,  le  premier  numéro  de  
 chacune  représente  la  face  latérale ;  le  second ,  la  face  antérieure  ;  le  troisième ,  la  face  
 inférieure ;  et le  quatrième ,  la face postérieure.