Sur les os fo ssile s de Cochon.
Addition aux pages 125 et 126.
Ce que j’ai dit des lignites de Suisse doit s’appliquer aux molasses
du même pays, que l’on considère comme d’une formation à peu
près contemporaine et parallèle à notre calcaire grossier. Il me paroît
impossible qu’il n’y eu ait pas de plusieurs âges,.car on trouve dans
certaines molasses des ps d’animaux fort modernes. Ainsi M. Bourdet
de la Nièvre m’a adressé le dessin d’une mâçhoire inférieure de
cochon, trouvée dans une mola^sp.très-solide, p ciment calcaire,
passant, dit-il, aunagelflue, du mont de la Molière pr$s d’£!sta-
vayer, au bord oriental du Jac de Neufchàtel.
Il y a aussi un fragment de mâchoire supérieure de cochon de là
. caverne de Sundvvieh, représenté par M.
nat. C urios.; t. X I , 2®, part., p L L V I , figv 4, .A ifl>
Sur les os de Tapir gigantesque et de Lophipdon,
Addition à là page 167 du H", volume, 2P partie.'
Les fouilles de la sablonnière d’-Eppelsheim, dont j’ai déjà parlé
plusieurs fois, ont fourni une dent de notre tapir gigantesque, bien
caractérisée par ses deux.collines transverses et son talon;, elle est
d’un grand volume, et à peu près comme le germe de notre pl. IV,
fig. 3. Ses racines ont acquis presque toute leur longueur, bien qpe
ses lames soient encore peu usées. M. Schleyermacher a bien voulu
m’en adresser un dessin et un modèle.peint, qui est déposé au Cabinet
du Roi.
A ddition à la page i 83. ; ï j
Ces mêmes fouilles ont aussi donné un fragment de mâchoire inférieure
de lophiodon, contenant les quatre dernières molaires, et qui
me paroît presque entièrement semblable à l’espèce moyenne d’Issel,
que j’ai décrite (loc. cit.) p. 177— 183. J’en tiens un dessin de la
bonté deM. Schleyermacher..
Sur des os de Palæothériums du midi de la Trance.
Addition à la page 258 du tome III.
M. le duc de Caze, faisant faire des travaux dans son parc de la
Grave, commune de Bonsac, département de la Dordogne, on
a trouvé, en coupant une proéminence d’unë colline, dans la molasse
qui fait presque tout le sol de ce canton,Une multitude d ossernens
de trionyx, de tortües d’ eaü d.oiicx.. do crocodiles et surtout de pci-
loeotherium, en sorte que l’association des genres y est à peu près
la même que dans nos plâtrières de Montmartre. Nous avons déjà
décrit dans ce volume les os des reptiles. Il nous reste à parler de
ceux des palæothériumS, qui ne nous étaient pas encore parvenus
quand nous composions notre UN. volume.
Les morceaux déposés au Cabinet du Roi sont au nombre de plus
de soixante. Il y a des dents de toutes les .sortes, presque tous les os
longs, des calcanéums, des vertèbres. Toutes les.formes sont exactement
celles de nos palæothériums de Montmartre. Par la grandeur,
on voit qu’il y en a de trois espèces. La plus petite est de la taille de
notre palæotherium minus; la moyenne est un peu supérieure à
notrepaloeotherium crassum ; la grande est encore un peu au-dessus
de celle-là, mais n’égale pas notre palæotherium magnum.
Il y a donc toute probabilité que ce sont ici des espèces différentes
des nôtres, mais dont on ne pourra compléter l’histoire qu’à mesure
que de nouvelles recherches donneront dés morceaux plus entiers.
M. de Paravey, ingénieur des ponts et chaussées, bien connu par
ses recherches sur les zodiaques de la haute Asie, m’a remis une
dent de palæothérium, retirée d’une couche de gravier dans les
landes de Bordeaux.
T. Y , ne. P. 64