43o OSTÊOIICBSIEDM: BATE ACÏE NS.
côté, sous la crête qui unit 1er apophyses articulaires et la dépassant,
une autre crête latérale triangulaire qui tient lieu d’apophyse transverse.
C’est à l’extrémité de celle-ci que s’attache, dans les antérieures;
le rudiment de côte, et alors’l’apophyse transverse est plus courte.
Je trouve de chaque côté sept de ces rudimens, à compter de la
deuxième vertèbre. Ils sont fort petits, et leur tête né se divise pas.
La première vertèbre ou l’atlas est courte et en forme d’anneau.
Dans la queue, les vertèbres deviennent de plus en plus comprimées,
perdent leurs crêtés latérâlés^'et prennent ên dessous des apophyses
qui tiennent lieu d’os en chevron.
Excepté le col de l’omoplate, 3 , fig. I^jet A, fig. 14, tout le reste
de l’épaule est cartilagineux ; mais le cartilage est divisé par de profondes
échancrures en trois parties, qui répondent il l’omoplate, à
la clavicule et au coracoïdien. Les deux coracoïdienS ôroisent l’un süf
l’autre, et il y a en arrière d’eux une lame cartilagineuse xyphoïdàle.
Je trouve même le péricarde ou cartilagineux ou entouré d’un cartilage
qui est peut-être un reste de sternum.
Le bassin est encore moins ossifié, s’il est possible; que l’ épaule ; a
peine trouve-t-on quelque chose de durci dans le cartilage qui répond
à l’ùs des îles en B, fig. i4 , et deux petites plaques, a , a , fig. 18,
dans celui qui répond à l’ischion.
Les os des quatre pieds ont leurs extrémités constamment cartilagineuses,
et sont tous petits et grêles. Il y a deux Os à Tavant-brâs
et à la jambe entièrement séparés. Les doigts, au nombre de trois
devant et de deux seulement derrière, ont chacun un métacarpien ou
un métatarsien et deux phalanges ossifiées, maïs le carpe et le tarse
restent cartilagineux.
BATRACIENSiFOSSILES. m
S E C T IO N II.
D e s B a t r a c i e n s e i o s ^ i l e s .
A r t i c l e p r e m i e r .
Sur le prétendu h o m m e f o s s i l e dqs,carrières tf’OEningen, décrit
par Seheueh/.er, que d’autres naturalistes çnt regardé conpne
un silure, et qui n e s t qu’une, SA E 4M .wm E ? a q u a t iq u e d-e taille
gigantesque ç t d,’espèce inconnue.
It étoit naturel que, ceux qui attribuaient toutes les pétrifications
au déluge, s’étonnassent de ne jamais rencontrer, parmi tant de déossemens
humains reconnoissables,
Scheuchzer, qui a soutenu cette théorie avec plus de détail et de
suite,qu aucun a ut i'c, ('toit aussi plus intéressé à trouver des restes de
notre,especcj aussi: accueillit-il, avec une sorte de transport, un
schiste d OKnmgen, qui lui sembla olfrir l’empreinte du squelette d’un
homme- il décrivit cè morceau en abrégé ; dans, Jes Transactions
philosophiques pour 170.6 (t. 34 , p. 38). 11 en fit l’objet d’une dissertation
particulière, intitulée Y Homme,témoin du Déluge (Homo
.Diluait lestât) (p) : il le reproduisit dans sA-Physique sacrée, p l fo,
j P; Y>6, «.qu’il gst indubitable— et qu’il contient une moitié,.
» ou peu s en faut, du squelette d’un homme; —- que la substance
» même des Os, et, qui plus est, des chairs et des parties encore plus
» molles que les chairs, y sont incorporées dans la pierre; — en un
» mot, que c est une des reliques les plus rares que nous ayons de
i) cette race maudite qui fut ensevelie sous les eaux. »
. (.) Homo Diluvii lestis, et theoskopos. Tiguri, ,726 , in - * * ., avec une. figure eu Bois, de
grandeur naturelle , qu, est encore la meilleure représentation que l*on ait de ce morceau.
Celle de la Phys,que sacree , copiée dans Uargenville et ailleurs, est moins nette.