Ce seroitle cas de parler iérde ce prétendu fossile humain que
l’on a exposé ces: jours derniers a la curiosité des habitans de Paris,
et dont on a cherché à faire quelque bruit dans lés journaux; mais
j’aurois presque honte de perdre des paroles à établir qu’une configuration
accidentelle du grès poù l’on croit voir non pas des os, mais
une espèce de ressemblance avec le corps d’un homme et la tête d’un ’
cheval en chair et en peâù, eri'Sî giossiê¥é: qu’il n’y a ni les proportions
requises, ni aucuns détails de formes, qu’un tel jeu de la nature,
dis-je, li est pas un fossile.!.
Sur tes. Êlêphans fo ssilçs; ,,
A d d ilio n d h i p'à'gd1ro4 du I«1. Volume.
A la fin du moisdernier (août 182.4 ) ; on a découvert près de Lyon,,
sur la colline qui sépare le Rhône de la Saône, et dan» la commune
dé Calvire, à sept pieds et demi de profondeur,.plusieurs ossemens
d’éléphant, un humérus long de deux pieds et demi, un tibia dé
même longueur, une tête de fémur, les deux branches de la mâchoire
inférieure, contenant chacune deux dents. Une lettre de M. Bredia,,
directeur de l’Ecole royaleAfêtérinaire de Lyon, écîntènàht le détail
de cette découverte, a été’insérée dans plusieurs journaux, et notamment
dans.le Moniteur du i 3 septembre.
Addition à là page 106.
M, le due de Cazes a donné au Cabinet du Roi une màchelière d'éléphant
déterrée à Bonsac sur la rive gauche d e la Dordogne., à cent
vingt pieds au-dessus de son niveau, et à quinze pieds de profondeur
dans-du gravier;recouvert par.sixpieds deAerre grasse mêlée de dé-,
bris de silex, jj
Addition à là page 108.
Madame la maréchale d’E ckm iihl a donné au Cabinet du Roi une
portion de défense déterrée dans le courant de mai 1824 à F iry -
Châtillon, département.de Seine-et-Oiseriprès4a route de Fontainebleau,
dans un lit de graviier^cinq ou,six pieds de profondeur, à
environ cent cinquante toises du lit de la rivière.
Tout récemment, il m’a été apporté un beau fragment de défense
retiré des sablières àe J^augirard, dan» la plaine de Grenelle près
Paris.
A 4ditiaj},,kA&, page 1 tu.
Au mois dè septembre 1820, des ouvriers qui travaillaient à un
chemin vis-à-vis la ferme de Sainte-Croix, appartenante à S. A. R.
M6’. le duc d’Orléans, et située daij» .La vallée de la B re sle , entre
1 e Treport et la villë'à’jEK ,>ayànu!ienlever' une partie de terrain
d’environ dix pifids.d’épaisseur,,rnirppA^dgcpnyert une portion de
défense et une mâchelière d’éléphant. M., Etancelin, régisseur des
domaineside S. A'. R ., récueillit; àve%ïÿ®i®'desJhôrèèàux, qui depuis,
ont été -donnés au Cabinet Mu Roi par M. le duc d’Orléans. Plusieurs
os de cheval aceompagnoient ceux d’éléphant.
Addition à la page 118.
Le 24 m^rs iS io , Frajtçqff,v,an der Willigqn^ laboureur du village
de Reukelom , dans le pays: de Gorku/n en Hollande, entre le
TVaalet le L e c k , en visitant une rupture faite à rme digue, découvrit
une tête presque entière de l’éléphant fossile. M. de Boemans,
propriétaire- à Dort, a bien voulu me donner .une gravure qui à été
faite de ce morceau, d’autàntplus précieux que l’on y voitdans leur
entier les longs alvéole» des défenseV qui caractérisent‘ce tte espèce.
La longueur, depuis le bord de ces alvéoles jusqu’aux condyles occipitaux,
est de 41' du Rhin ( 1,07'* ) , et les alvéoles mêmes sont longs
de vingt-trois pouces (o,@) et larges de 71( 0,183 )1 Du reste cettè
tête est entièrement conforme à celles que, nous avons décrites'
p„ 177 et suivantes.: