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supérieure, oblique, venant de ‘dessous l’apophyse articulaire antérieure
et de dessous la partie*voisinede.la crête latérale; l’inférieure
venant des côtés du corps auquel elle tient par une ligne horizontale.
Le corps en dessous est aussb comprimé en une arête aiguë.
Dans les vertèbres qui portent des côtes, la lame supérieure de
l’apophyse transverse est peu marquée, et la pointe est grosse’ et divisée
en deux lobes pour les deux tubercules de la côte, comme
dans les salamandres, ! «rp j
Je n ai trouve que huit de ces vestiges dë côtës de chaque côté , a
commencer delà seconde vertèbre. Lesdeuxderniérs ont la tête simple.
. A la queue, les,apophyses,transverses, déjà assez petites, disparaissent
-promptement. Les apophyses niMcOlairès diminuent àùsSi
par degrés. L e corps de la vertèbre prend Uttë forme trèS-comprimée,
et donne, en dessous, deux petites lamés ; qni interceptent un canal
pour les vaisseaux comme les os en chevron des lézards,
Voyez le squelette déjà cité,, ;et pour les détails, les fig; 9 à i3, qui
représentent une vertèbre dorsale, fig. 9,, p a rle 'cô té jfig .-10, par
dessus; fig.11, par dessous; fig, 12^ en>avantytfig.,r3y ên^arrière,
§ II. Du P rot eus {proteus anguinus Laurent!}.
Lie proteus, cet animal non moins extraordinaire que la sirène,
n a été découvert qu’après elle, quoique bien,plus voisin de nous.:
On en doit la connoissance au baron de.Zots\ gentilhomme de:Gar-;
niolc, ;Pays où ce reptile se montre quelquefois lors-des déboyde-
mens. dqslacs souterrains si nombreux dans la contrée. Ge fut d’après,
lpa individus recueillis parM. de 'RoïiqaePgaureuti Çi) GlScopoli(i):
en donnèrent les premières des£riptionS.>;i ma fs
On a cru long-temps que les lacs des environs de Az&ScA,, dans, la
basse Caruiolo, etoient les seuls dans lesquel^ pnipûtmrt rencontrer ;
(1) Specim. med. de Amphibiis. > Vienne 1.768.
Çùf Anruis quintus Histor. nat. , p. 70.
DES BATR'AClEN S. 4*7
mais on en a découvert récemment dans la grotte à’Adehberg ou
Po&toina, sur la grande route de Trieste àVienne, dont nous avons
déjà parlé (dans notre IVme. vol., p. 3oo et 3oi) à l’occasion des os-
semens fossiles d’ours. Us sont devenus ainsi plus faciles à obtenir, et
il s’en est répandu un assez grand nombre chez,les naturalistes. M. de
Schreibers, directeur du cabinet impérial de.Vienne ; et.M. Pictet,
célèbre professeur de Physique à Genève,m’en ont procuré de vivans;
M. de Zoïs lui-même m’en avoit envoyé quelques-uns, et des plus
grands. C’est avec les premiers de ces, matériaux que j’avois donné,
én 1807 , une description de l’ostéologie de ee,reptile dans le Ier. volume
des Observations izoologiquas dejM, de Humboldt, et je la
compléterai aujourd’hui avec les autres, t
. On a d’ailleurs .une très?bonne description de ses viseères par
M- de Schreibers , dans les Transactions philosophiques de 1.801, et
MM. Cojrftgliacehi et Rusconi en ont publié, à Pavie en 1819, une
monographie ornée de trèsebelles figures, dans laquelle cependant
on ne trouve point encore la division dés os d e la tête. C’est à cette
lacune que noua avons dû surtout chercher à suppléer. :
On a .fait (1), pour établir que le proteus n’est qu’une larve, les
mêmes raisonnemens que pour la sirène, mais à mon gré avec tout
aussi peu de succès. M. Rusconi lui-même, qui veut à toute force
que la sirène en soit une, admet que le proteus ne doit pas changer
de forme. Il n’y a en effet, dans tout le pays qu’il habite, aucune
salamandre que l’on puisse supposer en provenir ou dont on ne con-
noisse pas la véritable larve ; et si les expériences par, lesquelles on
dit que M. de Schreibers cherche à,vérifier si ce ne seroit pas une salamandre
modifiée par son séjour dans l’obscurité venoient à réussir,
on auroit à changer toutes les idées que l’on s’est jamais faiteS Sur la
constance des races, et sur la force qui les maintient dans leurs caractères
primitifs';
Le PKOTntrsiA’Konlîins, pl. X X V I I , fig. 14 et i 5 (les mêmes lettres
(1) Hermann, Tab. aff. Anim, p. 256 et èfàfï Schneider Amphiîj. nat.’ et lïtte r .,
I , p. 45 et suiy.