Ces proportions sont prises d’individus de petite dimension.
Les Formes des vertèbres,: comme celles des têtes, annoncent des
différences d’espèce.
Dans les individus de taille moyénne ou petite, tels que ceux que
j’ai représentés, la longueur d’avant en arrière du corps, dans les
Vertèbres du tronc, est à peu près moitié de son diamètre transverse r
mais il y en a de beaucoup plus minces.
M. Conybeare a représenté et m’a communiqué des vertèbres tirées
de l’argile de Rimmeridge, dont la longueur ne faisoit pas le
tiers et à peine le quart du diamètre transverse.
J en ai aussi de proportions intermédiaires.
On peut observer en outre qu’il y en a dont le diamètre transverse
est moindre que le vertical, et d’autres où il est plus grand.
Leur grandeur absolue diffère encore davantage.
J’en aide cinq pouces et demi (o ,i5 ) de diamètre transverse; en
les comparant à celles d’un individu de quatre pieds de longueur,
elles en annoncent un de vingt-six.
Pour mieux faire sentir toutes les particularités qui distinguent les
vertèbres d’ichtyosaurus, nous avons représenté, fig. 7; pI.XÎXVHI,
les treizième, quatorzième, quinzième et seizième vertèbres, de
notre squelette de 1’/. tenuirostris, de grandeur naturelle. On voit
en a les proéminences des apophyses épineuses qui servent d’apophyses
articulaires; en b , le tubercule qui sert d’apophyse trahs-
verse; en c , celui qui reçoit la tête de la côte. La fig. 6 représente
la treizième vertèbre vue par sa face antérieure, et la fig. 8, la seizième
par sa face postérieure. La fig. 9 est une apophyse épineuse
tirée du squelette de 1 ’/. communis, ainsi que la fig. 10 , qui1 vient
du groupe qui a fourni les occipitaux représentés pi. X X IX , fig. 11.
Les fig: 11 et 12 sont de ces vertèbres courtes de l’argile de Rimmeridge,
et la fig. 13 montre la coupe de deux vertèbres , afin de
mieux faire sentir la concavité de leur corps et la figure des espaces
intermédiaires..^
§ II. Des cotes.
Les côtes sont fort grêles pour un si grand animal, non comprimées,
mais plutôt triangulaires. Presque toutes, sont bifurquees dans
le haut, et s’attachent à leurs vertèbres par une tête et une tubérosité
qui est plutôt un second pédicule, qu’une, seconde tête.
Il y en ayoit, comme dans les lézards, sans exception à toutes les
vertèbres, depuis la tête,jusqu’au bassin, car on voit tout le long du
tronc des tubercules costaux aux vertèbres. ,
Peut-être les côtes du col et des lombes etoient-elles courtes,, mais
celles de la plus grande paille du troiic td.oient assez grandes pour
l’entourer dans presque toutes,a demivcirponférence. Malheureusement
je ne puis voir encore coi 11111 eut., dans mes fossiles, elles se rat-
tachoient en dessous, soit au sternum, soit entre elles, ou avec leurs'
correspondantes; mais,,d’après,un morceau représenté par sir Everard
Home dans les Transactions de 1819, ph HIV, il paroit que la
plupart se réunissoient ainsi, c’est-à-dire celles de droite à celles de
gauche, à la manière des caméléons etdès anolis.
A r t i c l e VI.
Des extrémités, j
§ 1. Du sternum e t de Xépaule.
U épaule et le sternum de Tichtyosaurus sont disposes pour 1 essentiel
comme/dàns les lézards. , . 0 a 1 ;
Le sternum osseux, a , pl.iX.X-X, dans presque toutes les figures,
se compose d’une tige impaire qui, en avant, .porte une traverse
latérale comme un T majuscule, et qui ressemble par conséquent
pour l’essentiel à son analogue dans le monitor et l’ornithorynque.
Aux branches de ce T s’attachent, par une suture oblique,. deux
clavicules, b ,b , arquées et assez fortes,