Os fossiles de F élis trouvés.en Italie.
Addition à la page 456 du tome IV.
Le père Planciani, jésuite et professeur des sciences naturelles à
Viterbe, a inséré dans le 1er. v0]. àcsOpuscoliscientificiàe Bologne,
p. 345, un mémoire sur des os fossiles déterrés'à Magognano, dans
le territoire de Viterbe, où, parmi des os d’éléphans et d’autres
grands herbivores, se sont trouvées des portions de mâchoire de deux
fé h s dont il donne les figures. Il y en a une de la taille d’un lion, et
une autre de celle de la panthère.
Sur une dentfossile de Porc-épic.
A ajouter à la pagè 65 du V*. volume, ire. partie.
M. Pentland a recueilli dans le val d’Arno, près de Sangibvànnf
dans les mêmes couches sableuses qui recèlent tant d’ossemens de
grands quadrupèdes , une dent mâchelière exactement semblable à
celle dun grand porc-épic, mais qui paroit avoir été bien fossile.
C’est encore un genre à ajouter à la liste jusqu’à présent assez peu
nombreuse des fossiles de cette famille.
Sur le Castor fo ssile.
Addition à la page 65 du Ve. volume, ire. partie.
M. Goldfuss donne {Nova A cta Acad. nat. Curios., t. XI,
a«.* p a r t , pi. LV II, fig. i ) un fragment de mâchoire inferieure de"'
castor d’un tuf calcaire qui couvre le trass, dan«, la vallée de Tonnis-
stem près d’Andernach. La même couche fournit beaucoup d’os de
cerfs et' dé cheVaux.
Sur des os de M é g a t h é r i u m ' trouvés dans les E ta ts-U n is, .
en Géorgie.
Addition à la page 174 du tome V, i re; partie.
M. le docteur Mitchill de New-York a rendu compte, dans les
Annales du Lycée d’Histoire naturelle de New-York, de dents trouvées
sur une île de la côte de Géorgie, qui ressemblent parfaitement
à celles du mégathérium. Dans le numéro du même journal de mai
1824, M- W illiam Cowper donne un détail des os retirés des marécages
de cette île, qui se nomme Skidatvay. Il y avoit quatre portions
de mâchoire, cinq fraginens de différentes dents, une partie de l’axis,
trois autres vertèbres, dont aucune entière ; la tête inférieure de l’humérus
, les têtes supérieures des deux fémurs, une portion du péroné
et d’autres fragmens moins déterminables, mais qui paroissent tous,
aussi-bien que les dents décrites par le docteur Mitchill, avoir appartenu
au même individu, M. Cowper, d’après une comparaison soignée
de ces débris avec les figures et la description des os de mégathérium
de ma première édition , conclut qu’ils appartiennent à
cette espèce. MM. Waring e tHabersham, médecins de Savannah,
à qui il ;en avoit dû la communication, assurent qu’avec un peu de
travail on en trouveroit beaucoup d’autres, non-seulement à cet
endroit, mais dans un lieu de la côte nommé TVhitebluff, et dans
un autre un peu plus haut sur la Savannah. Il seroit fort à désirer
que l’on parvînt à obtenir quelque chose dé plus complet. On con-
stâteroit ainsi que le mégathérium a existé à peu près aussi loin de.
l’équateur vers le nord que vers le sud.
Sur les Phoques vivans.
Addition aux pages 2o3 et suivantes, tome V, 2e. partie.
Nous devons des renseignemens précieux sur les phoques à deux
envois de peaux et de squelettes de cesanimaux venus du Groenland,
faits au Muséum par M. Reinhardt, professeur d’histoire naturelle à