lative est assez semblable à celle du fémur et du tibia du premier
ptérodactyle pour que l’ou puisse adopter la conjecture de M. de
Scemmerring. En ce cas, l’os F pourra être, comme le pense aussi
M. de Scemmerring, celui de l’avant-bras, ou le radius, et je tirerai
parti de sa ressemblance avec celui qui est marqué 2 dans notre
fig. 1 , pour prouver que ce dernier est aussi, comme je 1 ai dit,
l’os de l’avant-bras, et non pas celui de l’humérus ainsi que le
pense M. de Soemmerring.
Ce ptérodactyle devoit être considérable pour la taille, et, comparativement
aux deux autres, on peut très-bien le nommerptero-
dactylus grandis.
Voici les dimensions des os, conservés sur,cette plaque :
Longueur du- fémur A............ ................ . RP - W ï . .SS,; 0,-i i5
— du tibia B................................................................................................. .......... 0,206
— de l’os de l’avant-bras F ....................................................................................... 0,169
— de la deuxième phalange G ............................................................................... 0,19b
— de la troisième phalange D ......................................... ...................................... -°,l09
§ IV. D ’une extrémité de doigt des mêmes oarrières, pouvant
provenir dun ptérodactyle ou d’une chauve-souris.
M. Spix a publié encore dans les Mémoires de l’Académie de Bavière
, t. V, une plaque des carrières de Solenhoffen, qui contient
deux articulations longues et grêles, dont la seconde , terminée en
pointe aiguë et un peu courbée, est manifestement la dernière du
doigt auquel toutes les deux appartenoient. Nous en donnons une
copie pl. X X I I , fig. 9.
On pourroit croire , d’après quelques osselets ou fragmens d’os
qui sont à la base de l’autre, que ce doigt n’avoit que deux articles,
et ce motif a engagé M. Spix à le considérer comme un doigt de
vampyre, c’est-à-dire sans doute de phyllostome.
En effet, dans les phyllostomes comme dans la plupart des chauve-
souris, l’index n’a que deux articles; mais quoique le second article
soit un peu moins exigu dans les phyllostomes, et nommément dans
le vampyre, que dans nos chauve-souris vulgaires, il s’en faut bien
qu’il y approche de la longueur proportionnelle qu’il a dans le fossile.
Le deuxième article fossile est pitiés lofig'qtteTautre, èt celui du vampyre
n’a guère plus du quart de la longueur de fcelui qui le précède.
Des découvertes ultérieures pourront nous apprendre s’il s’agit
ici, comme je suis disposé à le croire, des deux dernièrès articulations
du long doigt d’un ptérodactyle ; "qui serait un peu moins grand
que l’individu dont nous venons de décrire dés fragmens', où si les
petits os du bord appartenant au carpe, il s'agit d’un doigt à deux
articles, et si ce doigt provient d’un nouveau genre voisin dés ptérodactyles
ou enfin d’une chauve-souris.
J’avoue qu’il me faudroit des preuves bien démonstratives pour
me faire adopter cette dernière opinion qui ^aëéorderoit si peu avec
ce que nous apprend jusqu’ici l’étude des os fossiles.