sa pointe postérieure portent chacune un cartilage de côte, et s’unissent
ensuite en un point auquel viennent se joindre de chaque côté
deux autres cartilages.
Cet appareil sterno-huméral diminue de volume et de consistance
dans \esseps, les bimanes, etc. ; mais il en reste des parties jusque
dans les ophisaures et les orvets qui n’ont plus de bras. On leur
trouve encore sous la peau une clavicule grêle, urne omoplate et un
os coracoïdien avec deux espaces membraneux, enfin un reste du
disque cartilagineux rhomboïdal, mais plus large que long et tout-à-
fait privé de sa partie postérieure.
Le caméléon, fig. 38, revient à une simplicité égale à celle du
crocodile; il n’a ni clavicule ni même d’os impair saillant en avant,
mais seulement le disque cartilagineux et rhomboïdal. Les os ©ora-
coïdiens fort élargis, mais sans espaces membraneux, s’enchâssent
dans la rainure de ses bords, et se touchent l’un l’autre en avant de
son angle antérieur.
Ses bords postérieurs portent quatre cartilages de côtes et son
angle postérieur un.
A rti cle VII.
Du bassin.
Le bassin des lézards, fig. 39 et 4® (d’après le monitar) , est
composé de trois os qui concourent, comme dans les quadrupèdes
vivipares, à la composition de la fosse cotyloïde. Cette fosse est peu
profonde. L ’os des îles, a , en prend la moitié supérieure ; son col
est large et court ; sa partie spinale, au lieu de se diriger en avant
comme dans les vivipares, ou de s’arrondir comme dans le crocodile,
se porte obliquement en arrière en forme de bande étroite, et il n’a
en avant qu’une petite pointe.
Le pubis, b, et l’ischion, c , s’unissent chacun à son opposé dans
la ligne moyenne inférieure, mais le pubis ne s’y joint pas à l’ischion,
et les deux trous ovalaires ne sont séparés que par un ligament.
Leur col est large, court et plat. Celui du pubis est percé d’un
trou assez grand, et son bord antérieur produit une pointe qui se
recourbe en bas et en dehors.
Les bassins des divers sous-genres se distinguent surtout par la
symphyse du pubis qui se fait par une troncature assez large dans les
monitors, et même un peu dans les sauvegardes, et seulement par
une pointe étroite dans la plupart des autres.
Celle de l’ischion se fait toujours par une large troncature.
Le caméléon, fig. 41 et 41'j diffère de tous les autres par son os
des îles étroit, qui va perpendiculairement, ep s’élargissant un peu,
s’attacher à l’épine. Cet os des îles se distingue encore par un cartilage
triangulaire , a', analogue à celui de l’omoplate qu’il porte à
sa partie supérieure.
La symphyse de son pubis se fait par une troncature, e t iln ’apas
de pointe latérale.
Il subsiste des vestiges du bassin dans 1 ’ ophisaure et dans Y orvet,
qui .consistent dans un petit os des îles avec un petit vestige d’ischion,
mais sans symphyse ; s’il y en a dans le bimane, ils m’ont entièrement
échappé.
A rt i cle V I I I .
Des os longs de Vextrémité.
\Jhumérus des lézards, fig. 42 , a de grands rapports de forme
avec celui des oiseaux.
Sa tête supérieure, fig. 4-3 > est de même comprimée pour répondre
à la fossette en portion de cylindre creux que lui présentent
en commun l’omoplate et l’qs coracoïdien.
Sa poulie inférieure, fig. 4 4 1 est formée de même de deux portions
saillantes de roue arrondies en tout sens, dont l’externe remonte davantage.
Le condyle interne y saille aussi beaucoup plus que l’externe, la
crête deltoïdale y produit un angle plus saillant en avant, et la tubé