d une masse de limon, presque tous les os d’un rhinocéros en très-
bon état, qui ont été recueillis avec soin par le propriétaire, M. G e ll;
6°. Les trois sériés de fentes et de cavernes d’Oreston, près de
Plymouth, dont nous avons déjà parlé plusieurs fois : c’est en faisant
disparoitre, pour des travaux relatifs à ce port, une petite colline de
calcaire de transition, qu on les a successivement ouvertes. La dernière
ne l est que depuis 1822. Outre les os de rhinocéros déjà décrits
par sir Everard Home, et dont nousavons parlé, on y a trouvé
des restes d hyène, de tigre, de loup, de cerf, de boeuf, et surtout
de cheval. Les Transactions philosophiques de i 8n3 contiennent une
lettre de M. Joseph TVidbey sur ces cavernes, avec deux coupes, et
suivie d une description et d’excellentes figures des os les plus remarquables
qui y ont été trouvés, faites par M. C lift, dont le beau
talent a déjà enrichi ce recueil de tant de planches, non moins remarquables
par leur exécution que par leur fidélité ;
7°- Celle de N ichola ston , sur la côte du comté de Glatriorgan,
dans la baie à’O xm ch: on y trouva en 1792 des os d’éléphant, de
rhinocéros, de boeuf, de cerf et d’hyène;
Et enfin 8°. celles de Papiland, dans le même comté, entre la
baie d’Oxtvich et le cap de FVorms qui marque l’entrée du canal
de Bristol : il y en a deux ouvertes dans une falaise, à trente ou quarante
pieds au-dessus de la haute mer, où l’on ne peut arriver qu’à
la marée basse, et dont le sol va en montant. Le curé et le chirurgien
du village voisin de Portinan y trouvèrent une défense et une
molaire d’éléphant, én suite de quoi on y recueillit beaucoup d’autres
os d’éléphant, de rhinocéros, de cheval, d’ours, d’hyène, de
renard, de loup, de boeuf, de cerf, de rat, d’oiseau, et même un
squelette de femme et des épingles d'os; mais plusieurs de ces os
sont modernes, et des fouilles faites à des époques inconnues ont
déplace les anciens, et les ont mêlés avec les modernes ainsi qu’avec
des coquilles de la mer actuelle.
A ces descriptions des cavernes anglaises, M. Buckland a joint
celles de plusieurs cavernes d’Allemagne, qu’il a pris la peine de visiter
exprès. Il établit que les os qui les garnissent sont du même âge
que ceux des.cavernes d’Angleterre, et il y applique la même théorie;
mais d’après ses observations;'il pense que l’hyène y est plus rare
que je ne Pavois cru. .
D M.. Goldfuss, dans la-a«;.partie du Nie; volume des Nouveaux
Mémoires de l’Académie des Curieux de la Nature, imprimés en
1823, a continué ses recherches sur les o s fossiles, et particulièrement
sur ceux des cavernes de Wèstphalie et de Franconie.
Il estime que la proportion des espèces y est à peu près telle que
pourhuit cents ours desoavernes’ony trouve soixante ours arctoïdes,
dix ursuspriscùs, trente gloutons, vingt-cinq tigres ou lions, cinquante
loups et. vingt-cinq hyènespee^quiéSt tout-à-fâit l’inversé
des cavernes'd’Angleterre.
Dails la caverne dé S u n d w i c h dans une caverne voisine plus
petite, édité- de H en ri, ôn a trouvé en différons temps, outre les
morceaux d’ours des cavernes; unjcràne et une portion de mâchoire
d’hyène; des os de cerfs gigantesques, de cerf semblable à l’ordinaire,
I d’unp. troisième'espèce de. la taille .du daim, un crâne de glouton, un
fragment de mâchoire inférieure de, cochon, des dents et un occiput
de rhinocéros, mais point de tigres ou lions, ni de loups. Ces amas
d’os ressemblent davantage! à ceux d’Angleterre que ne font ceux de
Franconie, où: è’fiSt. à peine si l’on trouve, quelques débris d’animaux
herbivores,.
■ Sûr V Ours paféSseiiie de' V liia è.'
..... #
Addition à la note de la pageî3-24 du tome IV.
Notre ménagerie possède'aujourd’hui vivant ce fameux ours du
Bengale, qui avoit été pris d’abord pour un paresseux, et mou frère
•va en publier la description: Je puisdire en attendant qu’il ressemble
■ parfaitement à la gravure qcfeniftvoit-donnée M.Bemoh. Les longs
poils qui lui font autour du crâne et des deux côtés du cou une espèce
de perruqué:'; son museau allongé ; ses cartilages du nez larges,
déprimés .et mobiles“; la manière dont il tient ordinairement la tête
baissée et près du sol, lui donnent un aspect fort extraordinaire et
T. V, ne. P. 65