422 OSTEOLOGIE
Je suis porté à prendre les premiers pour des nasaux, les autres
» pour des intermaxillaires. Ceux-ci ne portent point de dents, mais
leur bord est tranchant et garni dans l’animal frais, ainsi que celui
delà mâchoire inférieure, d’une gaine presque cornée, qui se détache
aisément de la gencive, et qui a son analogue dans les têtards de
grenouille. Entre eux, au, bout du museau osseux, est une ouverture,
mais ce n’est pas celle des narines. ; Dans l’animal frais, elle est
fermée, et la narine est percée de chaque côté en.dehors de l’intermaxillaire.
Que l’intermaxillaire adhère au eôté externe du nasal,
c’est ce que nous voyons dans le crocodile;, que la narine soit en
dehors de l’apophyse montante de l’intermaxillaire,;c’est ce que les.
reptiles nous montrent tous, excepté, le crocodile ; .mais çe qui est,
particulier à la sirène, c’est que l’intermaxillaire, remontant jus-,
qu’au frontal, rende le nasal entièrement étranger au cadre delà narine
externe. Le maxillaire donne au nasal .la même exclusion dans
le caméléon, comme nous l’avons vu.
Un très-petit os suspendu dans les chairs., k , en.dessous; de la narine
externe çt sans aucune dent, est le seul vestige de maxillaire.que
j’aperçoive.
La cavité de la narine est couverte en dessous; djune simple membrane
ligamenteuse. La narine interne est, de chaque côté, près de.
la commissure des lèvre;}, entre la lèyre et les depts palatines. ..
Tout le dessous du Gràne et de la face se composer d’un, grand et
large sphénoïde, d, qui slétend depuis le trou occipital jusqu’aux inter-
maxillaires,
Les côtés du crâne, dans la région orbitaire et le devant de la
temporale, sont fermés par un seul os., u , danslequel sont percés, en
avant, le trou olfactif, plus, en arrière le trou, optique,. et un. autre
trou pour la première branche de la cinquième paire3 et probablement
pour les petits nerfs, de l’oeil.
La. lace inférieure de cet os.l a t é r a l , ? .fait. partiç.d.u.p^laij
aux côtés du sphénoïde. Il est, sensible qu’il fait les., fonctions de la
partie orbitaire du sphénoïde ou de ce qu’on a, appelé le;,sphénoïde
antérieur, mais qu’il remplit aussi en partie celles de l’ethmoïde:
DEE’BATR'ÂGÏÉNS. 4a3
Entre lui et le rocher est urigfàhdiesjÿace membraneux,.dans lequel
est percé le trouidu reste de la cinquième paire.
Le rocher ; e ; et l’occipital latéral /Sont pârfaitemént distincts.1
C’est dans le rocher seul qu’est percée ,1 du plutôt coupée, la fenêtre
ovale ; mais la partie inférieure de son caidre est cependant complétée
par 1 occipital latéral et le sphénoïde. Son ouverture ; qui est grande,
se dirige un peu vers le bas. DansTétat'ff,ais1,-''elle est fermée par une
plaque cartilagineuse1 ou étrier, sèmblable'à ce qu’on voit dans la
salamandre.
11 n’y a que le seul ostympaoiqué, b ; eöllé'óbliqucment par s» tige
posterieure sur la face yupérieùrë'dir rochet11,Jfet s’élargissant en dessous
presque comme une trompet te y porti1 fournir une large facette
à la mâchoire inférieure.'
Je-ne trouve ni mastoïdien, ni ptérÿgoïdierij m jügal, ni occipital
supérieur, ni basilaire; ces deux derniers sont même impossibles y vu
la position de la suture qui sépare les oeeipïtaùx latéraux.
Au palais, sous la partie antérieure et latérale du sphénoïde et de
1 orbitaire,'Sont collé'és deux plaqueS-mincès’/'toutes hérissées de
dents en crochets. On les voit enjy, fig.;3 , en place, et fig. 5 , détachées.
On pourrôit les prendre pour des vestiges de vomers et de
palatins, o u , si On l’aimé mieuX; de palatins et de ptéf-ygoïdieüs;
mais je Üê leur trouve pas des rapports assez marqués pour leur attacher
ces noms. La première, qui est la plus grande, porte six à sept
rangées obliques dë dents pointues,- et faisant la carde. Celles du
milieu ont chacune douze dents; les antérieures et les postérieures
en ont moins. LS-séconde plaque porte quatre rangées de dents pareilles,
chaeuîné de cinq à six dents/
La niâchoire inférieure de la sirène sé compose de quatrê'ôs! de
chaque côté:’ un, s ; fig. 1 et 1', qui forme la symphyse et le bord
tranchant de la mâchoire, qu’il revêt;extérieurement jusque vers son
extrémité postérieure. On ne peut s’empêcher de le recohnoître po®r
l’analogue du dentaire , mais ce n’ est pas lui qui porté les dents-, èt il a
seulement sdh tranchant revêtu dans l’animal frais d’une couverture
cornee, ahàlôgue à celle qui forme le bord opposé à la mâchoire su