tues d’eau douce, si ce n’ est que leur os radial est petit et rentré vers
le dedans du carpe h côté de l’os que nous avons nommé intermédiaire,
et que le petit doigt a, comme les trois intermédiaires, trois phalanges.
Les trionyx, fig. i 4> ont aussi l’os radial rentré à côté de l’intermédiaire.
Leurs trois premiers doigts ont leurs troisièmes phalanges
grandes, larges et pointues pour porter leurs Ongles. Le quatrième en
a quatre, toutes assez grêles; et le dernier trois.
§ II. Dès pieds.
Dans les tortues en général le calcanéum n’a point de proéminence
en arrière, en sorte que leur tarse est plat comme un carpe.
Il se compose dans les tortues de merf fig. 3(), de six os ou de sêpt,
suivant que l’on comptera le premier du petit doigt: Deux an premier
rang, dont un plus grand, dfyk peu près rhûmboïdal,'répondait également
au tibia et au péroné, est l’astragale“; un plus petit, b', Sarré,
articulé seulement au péroné, est le'seul: vestige de calcanéum.
Au second rang il y èn a quatre : trois cunéiformes pour iè'S métacarpiens
du pouce et des deux doî|'ts suwàns,1ét un plus gfaiîd pour
les deux'derniers'métatarsiens. f(p ”
Les os du métatarse' du pouce et du petit doigt sont plus courts
que les autres, et singulièrement larges et aplatis. On pourraitcependant
prendre celui du petit doigt, c , pour un os hors de iahg du tarse.
En ce dernier cas, lé petit doigt ruaùroit qüe deux phalanges ;'autrement
il en auroit trois comme les autres.
Lepoucen’en a que déùx. Il porte un ongle, et lè doigt quile sCiit
én porte également un.
Les deux suivans ont encore leurs dernières phalanges assez grandes,
quoique sans ongles, mais le dernier l’a fort petite.
Dans les tortues de terré, fig. 35, l’os analogue à l’astragale est
plus gros, plus épais; et l’os péroniën, ou analogue du calcanéum,
plus petit. Les quatre autres,os existent; et celui que nous 'avons
appelé métatarsien du petit doigt semble leur faire suite par sa
position et par sa figure. Il porte quelquefois un vestige de doigt
d’une seule pièce, qui me paraît même manquer dans plusieurs
espèces.
Le métatarsien du pouce est très-court et non aplati: les autres
sont un peu plus longs. Aucun des quatre doigts existans n’a plus
de deux phalanges.
Le tarse des tortues d’eau dpuce, fig.,36, est à peu près le même,
si ce n’est que l’osselet péroniën ou calcanéum , quand il n’est pas
reuni à l’astragale, est plus grand, que l’osselet qui sert de vestige
de petit doigt est plus long, et que les trois doigts qui suivent le
pouce ont leurs trois phalanges bien distinctes.
Dans le tarse des trion y x , fig. 38, l’os péroniën descend en dehors
des trois cunéiformes, et porte moitié de la tête du troisième métatarsien
et toute celle du quatrième. A son bord externe adhère un
grand os carré, celui dont nous avons douté si c’étoit un métatarsien
ou un os hors de rang. Il porte le cinquième métatarsien ou la première
phalange du petit doigt ; mais en ce cas le petit doigt en auroit
trois. Il est vrai que le quatrième doigt en a quatre, sans compter
son métatarsien.
Lè pouce en a deux, et les deux doigts suivans chacun trois. Dans
tous les trois, la dernière est grande, large et pointue pour porter
un ongle. Dans le quatrième et le cinquième doigt, cette dernière
phalange est très-petite et sans ongle.
Dans les chélydes ou matamata, fig. 3,7, le quatrième doigt est,
comme les deux précédens, composé de trois phalanges et armé
dun ongle; le cinquième aussi a trois phalanges, et même il en
aurait quatre, si l’on ne regardoit pas l’os sur lequel nous sommes
en doute comme un os du tarse; mais la dernière est très-petite,
cartilagineuse et sans ongle.
Leur, tarse est comme dans les trionyx, avec cette différence que
les analogues de l’astragale et du calcanéum sont divisés transversalement
chacun en deux os $ien sorte que celui qui se détache du calcanéum
forme un quatrième cunéiforme pour le quatrième métatarsien,
et celui qui se détache de l’astragale est un vrai scaphoïde, qui
porte les trois premiers cunéiformes.